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Bonne pioche

vendredi 7 novembre 2014

Voici un module mis en place la première fois en novembre 2014, avec un groupe de 5 enfants (de CE2 à CM2), dans le cadre des activités péri-éducatives.

Préparation

Récupérez la planche de noms sur le document joint (MOTS.ods)
Il s’agit d’un classeur, dans lequel se trouvent trois feuilles de calcul :

La première feuille de calcul, avec un fond bleu, contient 210 noms différents.

La deuxième feuille, vous trouverez des verbes, sur fond rouge.

Et sur la troisième feuille, ce sont des adjectifs, dans un tableau vert.

Imprimez les trois feuilles de calcul (sur papier photo de préférence, pour l’épaisseur).

Attention : chaque feuille présente deux fois la même série de 210 noms. La série est répétée à partir de la ligne 18 :

Si vous ne souhaitez imprimer qu’une seule fois chaque série (au lieu de deux par défaut), il faut paramétrer les options d’impression en indiquant que vous ne voulez que les pages 1 et 2 du document, car les paramètres de mise en page sont prévus pour imprimer 2 fois la même séries sur 4 pages :

En fait, chaque série s’imprime une première fois sur les pages 1 et 2, puis une seconde fois sur les pages 3 et 4 :

Plastifiez les pages imprimées. Si vous n’avez pas de machine à plastifier, vous pouvez vous procurer des feuilles d’adhésif transparent auprès d’un magasin d’arts graphiques.

Coupez et rangez les cartouches par couleur dans des récipients :

Mode opératoire et consignes

À présent, les enfants peuvent piocher des noms dans chaque récipient, en veillant à ce qu’ils ne prennent que des cartouches retournés (côté blanc).

Voici ma suggestion, quant au nombre de cartouches par série :

 3 noms (bleu)

 2 adjectifs (vert)

 1 verbe (rouge)

Les enfants ouvrent leur traitement de texte LibreOffice Writer et tapent leur texte. Pour l’instant il ne s’agit que de taper un nom par paragraphe.

Chaque enfant lit ensuite sa liste de noms, à tour de rôle, en précisant quels sont ceux dont il ignore le sens et on les inscrira au tableau.

Le groupe d’enfant est mis à contribution pour trouver les définitions exactes de tous les noms.

Si personne n’est en mesure de trouver le sens d’une expression, les enfants utiliseront, le cas échéant :

 Le dictionnaire de synonymes de Libre Office.

 Un dictionnaire en ligne ; par exemple, celui du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), qui s’intègre parfaitement sous la forme d’une extension dans le navigateur Firefox.

Recommandations générales sur l’écriture du récit

Le but du jeu consiste à taper une histoire en employant, si possible, la totalité des mots récupérés.

Il est impératif que cette histoire soit construite et cohérente, ce qui n’empêche nullement d’avoir recours à la fantaisie la plus débridée ou d’utiliser sans aucune limite son imagination !

Pour atteindre cet objectif, rien n’empêche :

 d’accorder en genre et en nombre les noms et les adjectifs imposés,

 de conjuguer le verbe imposé,

 d’ajouter autant de mots que nécessaire pour composer la totalité du texte.

 Important : pour écrire une histoire réellement structurée, il est conseillé de la commencer par une introduction (qui « plante le décor »), puis un déroulement et de la terminer par une conclusion (la « morale de l’histoire »).

 Appuyez-vous sur un ou deux mots (par exemple un nom et un adjectif) pour définir le sujet central. Ce sujet sera présent du début à la fin du récit.

 Tout l’intérêt pourrait être de montrer qu’il y a une progression du récit, en trois ou quatre principales étapes, autour de ce sujet.

 Voici un modèle, à titre d’exemple, du type de progression souhaité : d’abord on décrit la situation « ordinaire » du sujet, tel qu’il est au début de l’histoire, puis arrive un événement inattendu, voir perturbateur, suivi d’un ou plusieurs rebondissements. Le but étant qu’à la fin de l’histoire, le personnage se retrouve dans la situation « ordinaire » du début ou, au contraire, dans une toute autre situation.

 Bien entendu, tout l’intérêt consistera à essayer de placer les autres mots piochés au fur et à mesure du récit.

 Le contre-exemple, très fréquent, à éviter absolument consiste à se « débarrasser » des mots imposés . Dans ce cas, on écrit autant de phrases qu’il y a de mots piochés et, très souvent, chacune de ces phrases n’a aucun rapport avec les autres.

 Au lieu de vous débarrasser de vos mots, essayez plutôt de les garder en main pour pétrir votre récit et lui donner du relief, du volume et de la consistance, exactement comme vous le feriez avec de la pâte à modeler.

 S’il est vraiment très difficile de placer l’un des mots, sans dénaturer le sens général du récit, mieux vaut le mettre de côté.

 Il est préférable d’écrire tout au présent de l’indicatif.

 Évitez de commencer le texte par « Il était une fois ».

 

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