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Correction assistée (MSW)

samedi 18 juin 2011

Vous êtes en présence d’un tuto sur le module de correction de Word. Vous recherchez « l’équivalent OpenOffice Writer » ? Alors c’est par ici.

Le but du jeu consiste à corriger, sur Word, un texte truffé de fautes.

Le fichier est disponible, comme d’habitude, en annexe.

Si, sur votre écran, ce texte est constellé de soulignements ondulés rouges (tel que sur l’image ci-dessous), c’est que l’option Vérifier l’orthographe en cours de frappe est activée. Tout va bien, vous pouvez utiliser la méthode classique du correcteur de traitement de texte (clic du bouton droit), que je vais vous expliquer dans ce tuto quelques lignes plus bas.

Si, au contraire, aucun soulignement n’est visible, vous ne pourrez donc pas utiliser ladite méthode. Vous devez, au préalable, paramétrer le programme pour qu’il vous indique les fautes :

 Cliquez sur le menu Outils/ Options

 Cliquez sur l’onglet « Grammaire et orthographe ». Cochez l’option « Vérifier l’orthographe au cours de frappe ». Décochez
« Masquer les fautes d’orthographe »
.

Contentons-nous, pour l’instant, des fautes d’orthographe. Il faut donc décocher la case qui permet de signaler les fautes de grammaires.

Cliquez sur le bouton « OK » pour fermer la boîte de dialogue « Options ».

Le soulignement vert n’étant réservé qu’aux fautes de grammaire, vous ne devriez donc trouver, sur ce texte, que du rouge, couleur indiquant les fautes d’orthographe.

En réalité, le correcteur orthographique de Word (comme c’est le cas, d’ailleurs, de tous ses concurrents) se limite à quelques tâches relativement simples :

 dans un premier temps, vérifier si les mots tapés figurent dans un dictionnaire. Si tel n’est pas le cas les caractères fautifs sont soulignés en rouge. Attention : un mot n’est rien d’autre qu’une suite de caractères séparés – de part et d’autre – par un espace. Word ne signalera donc la faute qu’à partir du moment où vous avez tapé l’espace qui le sépare du mot suivant.

 Ensuite, Word peut vous aider à traiter les fautes, au cas par cas. Comme nous allons le voir, plusieurs suggestions sont proposées pour corriger ou remédier au signalement de la faute. Néanmoins, le traitement de texte est absolument incapable de vérifier si ces différentes suggestions sont cohérentes avec votre texte. C’est bien à vous qu’incombe la tâche de corriger : identifier et choisir une option valide, y compris – et surtout – si elle ne vous est pas proposée par le logiciel. Le traitement de texte n’étant qu’un assistant, plus ou moins vertueux.

Voilà, grosso modo , en quoi consiste le correcteur d’orthographe sur votre ordinateur. N’en attendez pas plus ; c’est déjà énorme.

Revenons à notre texte.

Je pointe le premier mot souligné : il s’agit de Chapître, avec un i circonflexe.

Un clic du bouton droit de la souris fait surgir le menu contextuel (voir l’image ci-dessous).

Les principales options du correcteur orthographiques :

 un ou plusieurs mots figurants dans le dictionnaire. Dans mon exemple, il n’y a que le mot « Chapitre » (sans circonflexe). Si je clique du bouton gauche de la souris sur ce mot, Word remplacera l’expression incorrecte par celle-ci.

 Ignorer tout permet d’indiquer à Word qu’il ne s’agit pas d’une faute d’orthographe. Si je choisis cette option, le mot ne sera plus souligné, y compris s’il est répété dans le même texte.

 Ajouter au dictionnaire : à utiliser avec beaucoup de précaution, car cette option signifie que la suite de caractères, initialement repérée comme une faute, est désormais valide (et, à ce titre, peut être suggérée pour corriger de futures fautes). Idéal, par contre, si vous envisager d’enrichir (ou subvertir) le dictionnaire de Word de quelques expressions personnelles insolites ou appartenant à un quelconque jargon local.

 Correction automatique : le mot incorrect sera corrigé, mais, en plus, je demande à Word d’enregistrer la correction pour l’effectuer désormais automatiquement. En choisissant cette option, le mot Chapïtre (avec le circonflexe) sera remplacé, sans autre formalité, par Chapitre, s’il me venait encore à le taper ainsi (voir le tutoriel consacré à la correction automatique).

 Langue : à utiliser pour modifier, éventuellement, la langue, donc le dictionnaire. Cette modification ne prendra effet que pour le mot sélectionné. Si c’est le texte dans sa globalité qui doit être indexé à une autre langue, il faut alors le modifier dans les options générales : menu Outils / Langue.

 Orthographe permet de lancer l’assistant pour corriger tout le texte (voir plus loin).

 Rechercher permet de lancer l’assistant pour rechercher le mot dans le texte (voir le tutoriel sur « Rechercher, remplacer... »).

L’image ci-dessous, illustre ce qui se produit lorsque le mot fautif peut être remplacé par plusieurs expressions. Il est important de bien sélectionner l’option correcte et de cliquer avec le bouton gauche de la souris.

Nous venons de voir la méthode d’utilisation la plus courante du correcteur : je tape mon texte et, dès qu’un soulignement apparaît, je corrige le mot avant de poursuivre la saisie.

En réalité, c’est ainsi que procède la très grande majorité des utilisateurs : on ne supporte pas ces soulignements, donc on corrige.

Normalement, avec cette méthode, aucun soulignement ne subsiste en fin de rédaction (ce qui ne signifie pas que le texte soit exempt de faute).

Vous pouvez également procéder différemment : plutôt que d’interrompre continuellement votre rédaction en corrigeant coquilles et fautes d’orthographe ; vous préférer effectuer vérification et correction d’un seul jet, une fois le texte terminé. Dans ce cas, vous pouvez utiliser l’assistant.

Pour activer l’assistant de correction, trois méthodes sont possibles (à vous de choisir celle que vous retiendrez le plus facilement) :

 Pointer sur le premier mot souligné, faire un clic droit de la souris et choisir, comme indiqué plus haut, l’option « Orthographe ».

 Cliquer sur le menu Outils / Grammaire et Orthographe (vous constatez qu’il est également possible d’utiliser la touche de fonction F7 du clavier).

 Cliquer sur le bouton ad hoc de la barre d’outils.

L’assistant correcteur présente exactement les mêmes options de traitement des fautes que celles disponibles dans le menu contextuel.

Pourquoi alors, utiliser cet assistant ? Tout simplement, parce qu’il est conçu pour passer le document à la moulinette - du début jusqu’à la fin - afin d’y débusquer les fautes.

L’usage de l’assistant, suppose que le texte soit bien avancé, voire terminé : ainsi, je consacre un temps pour la rédaction, distinct de celui de la correction (ou, au moins, la relecture).

Cette caractéristique permet d’améliorer la qualité de la correction : avec l’assistant nous avons une vision linéaire et globale, qu’il est difficile, voire, impossible d’obtenir d’un texte en cours de rédaction.

L’assistant apparaît sous la forme d’une petite fenêtre flottante qui vient par dessus le document.

Important : c’est à l’intérieur de l’assistant qu’il faut apportez les corrections. Il n’est pas nécessaire de revenir dans la fenêtre du document courant.

Regardez bien l’exemple ci-dessous. L’assistant indique une portion de texte dans laquelle se trouve, en rouge, le premier mot repéré comme étant une faute.

Nous retrouvons exactement les mêmes options qu’avec le menu contextuel : en-dessous, une zone avec une ou plusieurs suggestions pour remplacer le mot ; à droite les autres fonctionnalités.

Aucune de ces propositions ne m’intéresse.

Il va donc falloir que je corrige ce mot moi-même, de façon classique. Attention, cependant, cette correction doit être effectuée dans l’assistant : je clique à côté du mot rouge et remplace les mauvais caractères par de bons.

Surtout, je ne dois pas oublier de valider la correction, en cliquant sur le bouton « Modifier ». Cela permet au correcteur de prendre en compte la modification et de passer à la faute suivante.

C’est ce que j’appelle passer le texte à la moulinette.

Cette fois-ci, je choisis l’une des suggestions proposée en cliquant dessus la partie inférieure de la fenêtre, puis je clique sur « Modifier ».

L’assistant corrige le texte et me présente immédiatement le faute suivante.

Regardez ci-dessous, il s’agit d’une répétition (se se).

Il est très pratique de pouvoir repérer automatiquement les répétitions de mot, car c’est typiquement le genre de coquille qu’on peut laisser passer lors d’une simple lecture.

Cette fois-ci, il faut cliquer sur « Supprimer ».

Quelques lignes plus bas, un exemple intéressant : ce mot Protocol est repéré car il ne figure pas dans le dictionnaire français.

Le problème, c’est que notre texte fait référence à un acronyme de langue anglaise.

Il ne faut donc pas le corriger (à moins de se ridiculiser en francisant complètement l’acronyme, pour le transformer en : PCT/PI).

Je clique sur le bouton « Ignorer » (ou « Ignorer tout ») : l’assistant désactive le soulignement sur ce mot et passe à la faute suivante.

Toujours la moulinette.

Quelques lignes plus bas, je découvre des petites choses plutôt surprenantes : l’incapacité du correcteur à m’indiquer des options acceptables sur une faute - apparemment - facile à corriger (juste une lettre à remplacer) :

Par contre, j’apprécie le fait que le correcteur soit capable de repérer l’absence d’un espace dans une chaîne de caractère. Bravo.

Vous avez vu cette faute (ci-dessous) ?

Word a repéré un mot plutôt louche, mais aucune des suggestions proposées n’est satisfaisante.

De plus, tout le monde constate que, dans cette phrase, de superbes fautes s’affichent sans qu’aucune ne soit accompagnée de l’infamant ondulé rouge.

Laxiste, Word ?

Eh oui ! Il va vraiment falloir faire quelque chose. Honnêtement, ce texte : c’est la cata !

Essayons le correcteur grammatical.

Du coup, l’assistant passe à nouveau le texte à la moulinette depuis le début. Les fautes de grammaire sont signalées en vert.

Ho ! Ça commence mal.

Pour moi, ce correcteur grammatical est un vrai désastre : absolue perte de temps. Voilà pourquoi je conseille purement et simplement de le désactiver.

Quant à l’efficacité même du correcteur, l’extrait ci-dessous prouve assez facilement qu’il ne faut pas se fier à l’absence de soulignement.

Je vous l’avais bien dit, n’en attendez pas plus.

A vous de jouer !

 

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