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Logiciels libres et logiques propriétaires sur Internet [4]

lundi 25 octobre 2010

Internet et logiciels libres

Le développement d’internet est indissociable du logiciel libre et inversement. De très nombreuses applications utilisées sur Internet sont des logiciels libres, par exemple :

 Le système d’exploitation GNU-Linux, qui est installé sur de très nombreux serveur sur Internet.

 Le serveur HTTP Apache.

 Le navigateur Web Mozilla Firefox.

 Le langage PHP (très utilisé pour créer des pages Web).

 Le système de gestion de base de données PostgreSQL (très utilisé également pour créer des pages Web).

 Une multitude de CMS (Content management system) permettant de publier du contenu sur le web (par exemple, Joomla, Drupal ou Spip).

Etc.

De plus, la logique implicite d’Internet, repose sur :

 L’interopérabilité (une technologie interopérable fonctionne, quel que soit le système sur lequel il s’exécute, si ce dernier implémente les protocoles de la technologie).

 La standardisation (normes techniques indépendantes).

 La neutralité (absence de discrimination à l’égard du contenu, de la source et de la destination des paquets transmis sur le réseau).

Ces principes de fonctionnement recoupent en grande partie la « philosophie » du logiciel libre.

Par exemple, les protocoles, les langages et autres technologies informatiques utilisés par les applications HTTP (aussi bien côté « client » que « serveur ») sont standardisés et interopérables. N’étant la propriété d’aucune entreprise ou de quelque entité privative, ces protocoles et technologies sont utilisables par n’importe quelle application. Outre Firefox, il existe d’autres navigateurs connus qui remplissent exactement la même fonction d’afficher des pages Web l : Internet Explorer, safari, Chrome, Opera.

La licence GPL (General Public Licence), l’une des formes la plus répandue du logiciel libre, est une adaptation du copyright (copyleft). L’objectif de la licence GPL étant d’empêcher toute forme de privatisation du code informatique, pour quelque raison que ce soit.

Les tenants du logiciel libre, par exemple, s’opposent à la généralisation de brevets sur le code informatique ou toutes tentatives réglementaires, matérielles ou logicielles ayant comme conséquence de restreindre la liberté d’usage de l’utilisateur sur son système informatique.

De ce fait, tout logiciel libre est généralement accompagné de son « code source » (listing écrit en langage informatique) et d’une documentation technique. Autre conséquence : les technologies et méthodes mises en œuvre dans les logiciels libres sont standardisées, interopérables et non soumises à quelque forme de restriction propriétaire.

La licence GPL, associée à l’usage d’un logiciel libre, accorde sans restriction le droit d’étudier, de récupérer, de modifier, de diffuser, de copier, de documenter et même de vendre ce programme et son code source, à condition, qu’à l’issue de ces éventuelles modifications, la même licence GPL s’applique toujours au programme.

Par exemple, il est donc, selon les termes de la licence GPL, impossible de s’approprier, en partie ou en totalité, le code source d’un logiciel libre pour créer un autre programme dont le code source serait rendu non disponible ou protégé par un copyright « privateur ».

Par contre, rien n’empêche de récupérer un logiciel libre pour en faire une adaptation commerciale personnelle, dès lors que les termes de la licence d’origine sont préservés.

Il serait erroné de considérer qu’il n’existe aucune cohabitation entre les acteurs de l’industrie informatique et ceux du logiciel libre. Bien souvent, il s’agit du même milieu ; celui des hackers.

En particulier, grâce à une déclinaison du logiciel libre – l’Open Source – il n’est pas rare que le code source de certains programmes développé sous la responsabilité des grands acteurs de l’industrie informatique soit travaillé de concert par les acteurs des logiciels libres.

Des sociétés telles que AOL, Intel, Novel, IBM ou Oracle ont ainsi soutenu plus ou moins activement des projets libres.

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