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Outils de sélection (Gimp)

mercredi 23 novembre 2011

Pour ce premier exercice, nous ferons appel à une image, on ne peut plus, grossière : particulièrement sous-exposée et bien granuleuse.

Le fichier est disponible en pièce jointe.

Nous ne pourrons pas faire de miracle mais ce sera l’occasion d’explorer quelques manipulations élémentaires autour des outils de sélection.

Niveaux

Déjà, on va commencer par corriger le défaut le plus visible. Pour cela, je passe par le menu « Couleurs/Niveaux » :

Cette boîte de dialogue est vraiment le moyen le plus simple pour corriger efficacement les défauts de luminosité et de contraste.

La ligne du dessous, « Niveaux de sortie » indique une graduation sur 256 niveaux de gris : du noir, niveau 0, à gauche, au blanc, niveau 255, à droite.

La ligne du-dessus présente l’histogramme de l’image, étalonné à partir des niveaux de gris de la ligne inférieure. Le vide complet visible dans la partie droite de l’histogramme reflète donc la sous-exposition de l’image.

Si l’on compare les deux lignes, nous voyons que la partie la plus claire de l’image (représentée par l’histogramme) se situe, à un niveau encore plus sombre que le gris moyen de la ligne inférieure.

Observez que chacune des lignes présente des curseurs. Nous n’utiliserons que ceux placés sur l’histogramme...

… car le but du jeu consistera à redéfinir la position de chacune des trois valeurs (noir, gris et blanc) à l’aide de ces curseurs.

Commençons, par exemple, par le gris moyen : je le glisse vers la gauche :

Vous constatez que l’image s’éclaircit mais elle manque terriblement de contraste : les zones les plus claires sont toujours situées au niveau du gris moyen.

Pour corriger cela, il suffit de prendre le curseur « blanc » et de le glisser au niveau de la partie droite de l’histogramme ; c’est à dire les parties les plus claires de l’image :

Mais comme ce mouvement a décalé la position du gris moyen, il va falloir rééquilibrer et réduisant l’écart en glissant le curseur du gris moyen à mi-chemin entre le noir et le blanc :

Je valide les niveaux

Outil de sélection contiguë »

Je clique sur cet outil (qu’un autre programme, Photoshop, appelle « baguette magique »).

Grâce à cet outil nous allons pouvoir sélectionner des plages de couleurs contigües situées dans une même zone de l’image. Le but du jeu étant d’isoler le mur afin de lui appliquer un réglage qui n’affectera pas les autres zones de l’image.

Avant d’utiliser l’outil, il est nécessaire d’effectuer quelques ajustements sur les options.

Remarquez que les options spécifiques à chaque outil apparaissent dans la partie inférieure de la fenêtre « Outils », après avoir cliqué sur le bouton de l’outil.

Je coche la case « adoucir les bords ». Cela permettra de lisser la sélection. Je laisse le rayon à 10, ce curseur définit la grosseur de l’échantillon (le nombre de pixels) à partir duquel Gimp effectue la sélection :

Puis je glisse le curseur « Seuil » à environ 31, ce dernier permettant de définir la différence maximale de couleur sur la plage à sélectionner :

Comme souvent, avec les outils des logiciels de retouche graphique, n’y a pas de réglage standardisé qui puisse être recommandé pour cet outil « baguette magique ». Vous devez essayer et réévaluer vos réglages en fonction du type d’image (définition et nuances de couleurs dans la plage à sélectionner).

Quoi qu’il en soit, pour cette image, si l’on clique dans la partie gauche du mur, on se rend compte dès le premier clic, qu’avec ces réglages, le résultat est assez satisfaisant :

Si tel n’est pas le cas, par exemple si la sélection dépasse la zone souhaitée, n’hésitez pas à désélectionner l’image à l’aide du raccourci clavier Maj-Ctrl+A puis essayez de réduire le seuil et le rayon.

Passons, à présent, à l’autre partie du mur, côté droit.

Si l’on souhaite conserver la précédente sélection et y ajouter une ou plusieurs autres zones sélectionnées, il est impératif de modifier une option : je clique sur ce deuxième bouton « Ajoute à la sélection courante » :

Je place le pointeur dans la partie droite du mur...

… et je clique. Contrairement à la partie gauche du mur, je n’ai pas réussi à récupérer toute la surface souhaitée. D’autre part, nous remarquons que le visage et la main du personnage ont été englobées dans la sélection :

Ce sera l’occasion de mettre en pratique quelques manipulations complémentaires à l’aide des outils de sélection.

Il me faut d’abord zoomer en agrandissant le taux d’affichage et déplacer le « focus » sur la partie de l’image sur laquelle je vais redéfinir la sélection :

Sélection rectangulaire

Je clique ensuite sur l’outil « sélection rectangulaire » :

Très important, je dois cliquer sur l’option « Ajouter à la sélection courante » :

Je place mon pointeur sur le bord droit de l’image, en dessous de la zone de pixels qui doit être sélectionnée :

Puis, tout en gardant le bouton de la souris enfoncé, j’effectue un mouvement oblique vers le haut et la gauche afin de tracer un rectangle (en fait, il faut toujours tracer la diagonale du rectangle), tout en prenant garde de ne pas dépasser la limite représentée par le mur :

Avouons que nous avons de la chance, car il se trouve que la délimitation du mur (donc la partie à sélectionner) est parallèle aux bords de l’image.

Une fois que je relâche le bouton de la souris, un rectangle, avec les poignées placées aux quatre angles, s’affiche ainsi à l’écran. Cela me donne la possibilité de redéfinir la zone rectangulaire.

Mais je considère que cela n’est pas utile. Il me faut donc valider en cliquant à nouveau à l’intérieur du rectangle :

Je recommence la même manip sur la partie inférieure du mur :

Nous avons donc ajouté, à l’aide de l’outil rectangle, les zones qui n’avaient pas été sélectionnées par la baguette magique. Pour l’essentiel, le mur est sélectionné.

Il va maintenant falloir procéder à l’opération inverse : retirer de la sélection « tout ce qui n’est pas le mur ».

Commençons par la main.

Il est préférable de zoomer encore, ce qui nous permet de vérifier que la définition ne fait pas tout à la qualité de l’image.

Le bruit horrible qui règne dans cette purée de pixels (tomate-carottes), où ce qui semble s’apparenter à une main humaine se détache à peine du mur, ne tient que très partiellement au fait que la prise de vue a été effectuées avec un compact peu performant et ancien (plus de 6 ans), dont le « nombre de mégapixels » pourrait sembler très limité par rapport à ce que nous connaissons aujourd’hui.

Nul doute, d’une part, que si le même appareil avait été correctement paramétré avant d’effectuer la pris de vue, l’image aurait été beaucoup plus nette et que, d’autre part, à conditions égale de réglage, l’APN le plus performant du moment aurait certainement fourni le même type de résultat... si ce n’est avec encore plus de pixels.

Outil de sélection à main levée

Après avoir ajusté l’affichage de mon image, je clique sur l’outil symbolisé par un lasso.

Cet outil, appelé « sélection à main levée » ressemble beaucoup à l’outil « lasso polygonal » de Photoshop. La similitude est telle que vous pourrez vous reporter au support maison concernant le lasso polygonal de Photoshop pour en savoir plus au sujet de ce type d’outil, y compris dans la version Gimp. Les fonctionnalités sont exactement les mêmes sur les deux programmes.

Avant d’utiliser mon lasso, il est impératif de cocher la bonne option : la main est prise dans la sélection du mur, il me faut donc la retirer à l’aide de l’option « Soustraire de la sélection courante » :

Le principe de cet outil est le suivant : je trace une forme polygonale en alternant clics, pour les points d’encrage et tracés, pour les droites.

Je clique donc une première fois à l’extérieur de la sélection, puis je lâche le bouton de la souris pour tracer une ligne afin de délimiter le contour de la main :

Chaque cercle représente un point d’ancrage permettant de redéfinir un nouveau segment de droite (déplacement de la souris sans appuyer sur le bouton). Et je boucle la forme en pointant le premier point d’ancrage ...

… puis en cliquant dessus (voir support pour plus de précisions). La sélection est donc redéfinie pour la main.

Passons, à présent au visage. Je déplace le focus sur cette partie de l’image :

Je recommence la même opération :

Je constate que des petites parties du mur, à proximité du visage, n’ont pas été sélectionnées.

Qu’à cela ne tienne ; il me faut juste changer l’option du l’outil, en cliquant sur le bouton permettant d’ajouter à la sélection courante...

… et de compléter la sélection :

Enregistrer la sélection

Cette fois-ci, nous considérons que la sélection du mur est finalisée. Il est important de pouvoir la conserver en mémoire, en sorte de pouvoir la récupérer par la suite.

Pour cela, il faut d’abord cliquer sur le bouton « Éditeur de sélection » (si cette fenêtre n’est pas disponible, passez par le menu « Fenêtre/ Fenêtres ancrables/ Éditeur de sélection » :

Vous pouvez observer, sur la vignette, le contour de la sélection qui apparaît sous forme d’un masque (la sélection est une zone blanche, sur le reste de l’image, en noir).

Je clique ensuite sur le bouton « Enregistrer la sélection dans un canal » :

Après quoi je clique sur la fenêtre « Canaux » (si cette fenêtre n’est pas disponible, passez par le menu « Fenêtre/ Fenêtres ancrables/ Canaux »).

Outre les canaux de chacune des couleurs primaires (Rouge, Vert, Bleu) Gimp, peut stocker dans cette fenêtre toutes les sélections mémorisées sous la forme de masques. En l’état, notre sélection s’intitule « Copie de masque de sélection » ; ce qui n’est pas très parlant.

Je vais maintenant renommer cette sélection en cliquant sur ce bouton (avec un crayon) :

Sur la boîte de dialogue, j’inscris le nom de la sélection :

Je valide. Ma sélection est désormais mémorisée dans le fichier ; il me faudra, bien entendu enregistrer ce dernier au format Gimp (format .xcf), ce que nous verrons à la fin du support.

Il est important, avant de poursuivre, de bien cliquer sur le calque de l’image :

Désélectionner

Voilà une manip qu’il est important de connaître. Vous pouvez :

 soit passer par le menu « Sélection/Aucune »,

 soit appliquer le raccourci clavier Ctrl-Maj + A.

Récupérer une sélection enregistrée dans un canal

Et voici comment retrouver une sélection enregistrée :

 Je clique d’abord sur l’onglet « Canaux ».

 Après quoi, je clique sur le canal « Mur ».

 Et je clique ensuite sur ce bouton rouge. Remarquez toutes les options présentées qui, à l’aide de touches du clavier, permettent de combiner une sélection active avec celle enregistrée dans le canal (nous y reviendrons).

Comme en l’état, nous n’avions plus aucune sélection active, j’ai juste cliqué sur ce bouton rouge de la palette « Canaux » pour récupérer la sélection « Mur » :

Modifier la couleur des pixels délimités par la sélection

Je clique à nouveau sur le calque :

Puis je passe par le menu « Couleur/Teinte-Saturation » :

Je commence par le curseur « Teinte », que je glisse complètement à droite. Le mur est bleu.

Puis je réduit quelque peu la luminosité :

Ainsi que la saturation (puissance de la couleur) :

Après validation, le mur du Gymnase Liberté est ripoliné :

Sélection du sol

La procédure présentée ci-dessous est différente de celle que nous avons mise en œuvre en atelier (récupération de la sélection « Mur » puis « inverser »). Cela nous permettra toutefois de bien revoir l’usage de l’outil « sélection à main levée » (lasso), car il est important de bien maîtriser cet outil.

Je clique d’abord sur l’outil lasso puis je vérifie que l’option « Remplace la sélection courante » est bien activée.

Le premier clic, en dehors de l’image, au niveau de la délimitation « mur-sol » tel que ci-dessous, a pour effet de désélectionner le mur. Je tire ensuite légèrement vers la droite, sans appuyer sur le bouton de la souris, afin de tracer une ligne qui se superpose à cette délimitation :

Comme il est nécessaire d’avoir une vision plus précise, je n’hésite pas à zoomer, en appuyant sur la touche « + » du clavier :

Je poursuis lentement le tracé.

Rappelons-nous que, tant que je ne clique pas je pourrais redéfinir la position du segment. Et quand bien même je clique, il me suffit d’appuyer sur la touche « Retour arrière » (Back space) du clavier pour supprimer les points d’ancrage du tracé les uns après les autres.

S’il est nécessaire de naviguer dans l’image, car cette dernière ne s’affiche pas en entier dans la fenêtre, il est inutile de poser l’outil lasso.

Je peux appuyer sur la barre d’espace du clavier et, tout en maintenant cette dernière enfoncée, je déplace la souris, sans appuyer sur le bouton. Le focus sur l’image accompagnera alors le mouvement de la main.

Je continue de tracer la délimitation en glissant doucement la souris...

… jusqu’à ce que j’arrive à l’autre bout de l’image :

Je clique, à l’extérieur de l’image, afin de marquer un point d’ancrage, après quoi je descend vers le bas...

… afin de cliquer à droite de l’angle et je continue dans l’autre sens :

Je clique dans l’angle...

… et je remonte pour boucler mon tracé.

Le sol est sélectionné.

Fort bien, mais ce n’est pas fini. Notre rectangle englobe, en l’état, des zones de l’image qui ne doivent pas figurer dans la sélection définitive « Sol ».

Je souhaite, comme avec le mur, modifier la couleur du sol ; sans les lignes, ni les jambes du personnage.

Voilà pourquoi, tout en conservant l’outil lasso, je clique sur l’option « Soustraire de la sélection » :

Puis je trace une droite (premier clic, pour marquer un point d’ancrage, et déplacement de la main sans pression) qui s’aligne juste sur la partie supérieure de cette ligne :

J’arrive de l’autre côté de l’image, je vérifie visuellement le placement de la droite et je clique :

Et je reviens dans l’autre sens pour délimiter la partie inférieure de la ligne :

Ce qui me conduit au « clic originel ».

Le petit cercle, qui apparaît quand j’approche la souris de ce premier point d’ancrage, me confirme qu’il est possible de « boucler » la forme : un dernier clic...

… et l’affaire est jouée.

De la sélection du sol, j’ai retiré cette ligne.

Il va falloir compléter. Je continue, patiemment, à retirer de la sélection « Sol » toutes les parties de l’image qui ne sont pas de couleur « verte » (à une exception-près que nous verrons un peu plus bas) :

Cette autres ligne rouge, toujours à l’aide du lasso (option soustraire) :

Cette ligne … euh, beige, ainsi que ces lignes rouges :

Pour le chiffon, je prend un autre outil, la « baguette magique » (sélection contigüe) :

J’active, au besoin, l’option « Soustraire » :

Et je clique sur la zone rouge (observez le petit signe « moins ») :

Normalement, si vous avez suivi les explications, vous devriez obtenir ce résultat :

Je laisse volontairement la ligne blanche, placée en bas de l’image.

Passons à présent au personnage.

Je reprends l’outil « Lasso », avec l’option « Soustraire » ,afin de tracer à la main la délimitation du personnage (ballon compris).

Important : je n’hésite pas à débuter mon tracé dans la partie supérieure de l’image (dans le mur), ce qui me permettra de mieux dessiner le contour de la jambe.

Rappelez-vous que la sélection active représente la zone de l’image « Sol » et que je « soustrais » le contour du personnage. Le fait de commencer ce tracé dans la zone « Mur », n’aura aucun effet nuisible sur la sélection active, puisque le « Mur » n’y est pas.

Vu la qualité de l’image, le fait de délimiter les différents contours à l’aide de petits tronçons de droites, ne devrait pas poser de gros problèmes.

Je boucle cette première jambe :

Et je m’attaque à la deuxième :

A priori, nous en nous fini avec la sélection du sol :

Vue d’ensemble, à l’aide du zoom :

Il faut maintenant mémoriser cette dernière, en reprenant la procédure indiquée pour la sélection « Mur ».

Voici en rappel les principales étapes :

 Je clique sur l’onglet « Éditeur de la sélection »

 Puis sur le bouton « Enregistrer la sélection dans un canal » :

 Je clique ensuite sur l’onglet « Canaux », puis sur le bouton « Modifier le nom du canal » (ces vues ne sont pas présentées ci-dessous) et je renomme ce canal :

Après quoi je clique sur l’onglet « Calques », puis sur la vignette de l’image, afin de bien travailler à nouveau sur l’image (et non le canal) :

Modifier la couleur par « Colorier »

J’ai toujours la sélection du sol en main.

Je souhaite modifier la couleur, comme je l’avais fait pour le mur, mais cette fois-ci, comme la plage de pixels à modifier est moins homogène – il y a un, sur le sol, un dégradé de nuances (notamment, dans les ombres et les lumières) qui n’était pas présent dans le mur – je vais utiliser une autre méthode.

Je clique sur le menu « Couleur/ Colorier » :

Sur la boîte de dialogue, je modifie les valeurs des trois champs afin d’arriver aux résultat suivant :

Après validation, la couleur du sol a changé :

Outil de clonage

Venons-en, à présent, à cette ligne blanche.

Le but du jeu va consister à la supprimer purement et simplement de l’image.

Pour cela, je vais faire appel à l’un des types d’outil de retouche les plus connus des logiciels graphiques : le tampon de duplication (nommé ainsi sur Photoshop), que l’on retrouve sous l’appellation « Outil de clonage » sur Gimp :

Nous nous contenterons, dans cet exo, d’observer quelques paramètres élémentaires, parmi les différentes options de cet outil (un support plus consistant sur l’outil de clonage est en préparation).

En particulier, je règle l’opacité à 100% (curseur calé à droite).

Puis je modifie l’échelle, afin d’adapter la taille de l’outil à la définition de mon image :

Voici le principe de fonctionnement de l’outil de clonage :

 Sans appuyer sur le bouton de la souris, je place le pointeur en-dessous de la ligne blanche, tel que dans la vue ci-dessous (au cas où le petit cercle n’aurait pas la même taille que celle présentée sur cette vue, modifiez l’échelle, dans les options) :

 Je maintiens ensuite la touche « Ctrl » du clavier enfoncée, puis j’effectue un clic de la souris (pression brève). Par cette manip, je viens de prélever un échantillon de pixels ; une zone délimitée par le cercle et qui est mémorisée dans l’outil.

 Je déplace ensuite légèrement la souris – sans appuyer sur le bouton – afin de faire apparaître ce second cercle sur la ligne. Ce second cercle indique la zone de pixels sur laquelle je vais appliquer l’échantillon de pixels précédemment mémorisé :

 Il me suffit ensuite de cliquer (pression brève) pour « remplir le cercle du haut avec le cercle du bas ». La zone de pixels à retoucher a été remplacée par la zone de pixels initialement prélevée (l’échantillon) :

Je peux continuer d’utiliser mon outil en déplaçant, sans appuyer sur le bouton de la souris, le cercle du haut sur cette partie de la ligne puis en cliquant.

La distance et la position entre le cercle du bas (échantillon) et cercle du haut (zone à retoucher) sont conservées, tant que je n’effectue pas à nouveau « Ctrl+clic », c’est à dire tant que « mon cercle du bas peut continuer à remplir mon cercle du haut ».

Attention : afin de bien comprendre la logique d’utilisation de l’outil clonage, je vous conseille vraiment de « tamponner » votre image ; c’est à dire, de déplacer le curseur sans jamais appuyer sur le bouton de la souris. Ce n’est que lorsque vous avez bien vérifié, zone après zone, que l’échantillon reste valide pour cloner la zone à retoucher, qu’il faut cliquer.

Autrement dit, je vous déconseille d’utiliser cet outil par glisser-déposer : mouvement de la souris tout en maintenant le bouton enfoncé.

Dans cette partie de l’image, ci-dessous, il va falloir redéfinir la position entre nos deux cercles.

Cette position entre « zone échantillon » et « zone à retoucher » ne permettra pas de reproduire correctement la ligne transversale qui est incrustée dans le sol.

Pour cela, il me faudra effectuer un nouveau « Ctrl+clic » puis déplacer latéralement la souris (en essayant de reproduire l’inclinaison de la ligne du sol) et cliquer afin de définir un nouvel écart entre mes deux cercles. Mieux vaut s’y prendre avant d’arriver sur la ligne :

Cela permettra, au besoin, de mieux voir la progression et de s’y reprendre immédiatement à l’aide d’un Crl+Z.

Le but de la manœuvre étant donc de reproduire une continuité du motif, en ayant recours, dès que cela est nécessaire à un nouveau repositionnement entre les deux cercles :

Sur cette partie de l’image (ci-dessous), on voit que l’outil de clonage, tel qu’il est paramétré, ne permet pas de reproduire de façon plausible le motif. Il se trouve que la démarcation de la ligne coïncide avec une modification de la luminosité.

Que l’on prélève un échantillon au-dessus ou en-dessous de la ligne, on arrive toujours au même type de résultat : le contour de l’outil est beaucoup trop visible :

L’une des méthodes permettant de régler le problème peut consister à modifier l’opacité de l’outil :

Après avoir retiré la ligne (opacité à 100%), je pourrais ainsi atténuer les marques laissées par l’outil en appliquant une deuxième série de coups de tampons en clonant de façon partielle (opacité réduite) la surface :

Voici le résultat final auquel il faudrait arriver :

Enregistrer au format Gimp

Afin de nous concentrer sur les diverses manips, présentées dans ce support, nous avons totalement mis de côté une considération, pourtant, essentielle à toute opération réalisée sur un ordinateur : l’enregistrement de fichier.

Nous l’avons rapidement abordé en atelier, à la fin de notre première séance sur cet exo et, en plus, vous y avez été confronté en essayant de le refaire chez vous, car cet exercice s’est déroulé sur plusieurs semaines (pour preuve, le commentaire laissé ci-dessous).

N’oublions pas que nous avons ouvert une image au format « .jpg ». Nous avons apporté un certain nombre de modifications, parmi lesquelles, la mémorisation de sélection dans des canaux (sous forme de masques de niveaux de gris, indépendants des canaux RVB).

Il faut savoir qu’en l’état, si nous nous contentons d’enregistrer notre fichier au format « ;jpg » il nous sera impossible, par la suite, de récupérer ces sélections, car le format jpg ne permet pas de conserver d’autres canaux que ceux correspondant aux couleurs (RVB).

Autrement dit, il va falloir nous habituer à enregistrer nos images retouchées sous Gimp, au format natif du programme ; le format Gimp (.xcf). Cela nous permettra, enregistrement après enregistrement, de conserver l’usage d’un certain nombre de fonctionnalités importantes de l’éditeur (notamment les canaux, mais aussi les calques, les chemins, etc.)

Pour cela, la solution la plus simple consiste à passer par « Enregistrer sous... » :

Voilà un explorateur de fichier qui pourra sembler quelque peu insolite pour les utilisateurs de Windows.

Cela tient au fait que Gimp, logiciel libre, emploie un système d’interface graphique spécifique (GTK+) :

Vous verrez que, passé les premières impressions de dépaysement (qui ne sont pas toujours désagréables), vous trouverez rapidement vos repaires.

 Il vous faut, en premier lieu, inscrire un nom de fichier ; par exemple, tel que ci-dessous, : travail_outils_sélection (ne tenez pas compte pour l’instant de l’extension).

 Vérifiez ensuite le niveau d’arborescence du système sur lequel vous enregistrez votre document. Au besoin, cliquez sur l’un des boutons de l’adresse affichée en haut ou sur l’un des raccourcis présentés dans la colonne de gauche

 Cliquez ensuite sur le petit bouton placé à gauche de « sélectionner le type de fichier », ce qui fait apparaître une liste de format de fichier.

 Puis cliquez, dans la liste, sur « Image GIMP XCF ». Après quoi, vous constatez, que le nom de votre fichier (en haut de la fenêtre) porte désormais l’extension « .xcf ».

 Cliquez sur « Enregistrer » :

Votre fichier est désormais au format Gimp. Vous pourrez continuer de l’éditer avec ce programme pour apporter d’autre modifications, dont certaines (récupération et modification de sélections, par exemple) ne seront accessibles qu’avec ce format de fichier.

S’il vous faut, par exemple, publier sur un blog ou partager par mail une image réalisée avec Gimp, je vous déconseille d’expédier votre fichier au format « .xcf ». En premier lieu, le poids de fichier sera inutilement lourd et, surtout, le format Gimp ne sera pas reconnu par les navigateurs ou logiciels de messagerie. L’image sera donc invisible, sauf à l’éditer avec Gimp.

Vous devrez donc, dans ce cas, éditer votre fichier au format « .xcf » sous Gimp, puis à nouveau faire appel à « Enregistrer sous... » dans un format compressé (et adapté à cet usage) tel que « .png » ou « .jpg ».

Bien entendu, à chaque fois que vous « enregistrez sous... » vous créez une nouvelle version du document.

 

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Vos commentaires

  • Le 11 novembre 2010 à 21:23, par Nadine En réponse à : Outils de sélection (Gimp)

    Bonsoir, peux-tu m’aider car je bloque au moment d’enregistrer dans "fichier / enregistrer sous"
    le travail effectué : la fenêtre Gimp "confirmer l’enregistrement" m’informe vous êtes sur le point d’enregistrer un canal (sélection enregistrée) comme JPEG. Cela n’enregistrera pas les calques visibles.

    Si je confirme, l’image s’enregistre sous forme de calque.
    Comment faire pour l’enregistrer sous forme d’image ?
    Merci d’avance.

    Répondre à ce message

    • Le 12 novembre 2010 à 15:50, par François En réponse à : Outils de sélection (Gimp)

      Bonjour Nadine,

      il est nécessaire d’enregistrer ton fichier au format Gimp (format ".xcf") afin de conserver tes sélections enregistrées dans les canaux. Autrement dit, il faut "enregistrer sous" et choisir le bon format (la suite du support indique cela, mais au moment où je te réponds, ce n’est pas encore en ligne).

      Répondre à ce message

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