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Gmail : envoyer un message

mardi 22 novembre 2011

Avertissement : Cette série de supports correspondent à un atelier qui s’est déroulé la première fois en 2011. Si l’explication « technique » concernant la création d’un compte de messagerie électronique du type Yahoo, Gmail, Outlook reste en grande partie valide, je tiens à préciser - plus de 10 après - qu’il ne faut nullement prendre ceci pour une incitation à souscrire à ce type de service. Bien au contraire. Depuis 2011, mon point de vue a évolué et, aujourd’hui, il me semble indispensable de mettre en garde la public sur les problèmes que posent l’inscription à ce type de service « gratuit ».

Résumé de l’épisode précédent : Notre cobaye fétiche, Sherleena a créé un compte sur Gmail.

Tiens, j’ai trouvé un prétexte pour commencer à l’utiliser, ce compte : l’idée vient à Sherleena au cours de ses pérégrinations sur le web.

Notre cobaye décide de quitter le site affiché à l’écran pour se rendre sur Gmail. Pour cela, Sherleena sélectionne l’adresse du navigateur en cliquant sur la favicon, puis tape l’adresse de son service de messagerie électronique.

Petit rappel ; voici l’adresse de Gmail :

gmail.com

Une fois l’adresse tapée et vérifiée, Sherleena valide la saisie à l’aide de la touche « Entrée » du clavier…

C’est parti. Nous voilà sur la page d’accueil de Gmail.

Le compte de Sherleena étant enregistré sur Gmail (étape précédente), il suffit désormais d’indiquer l’identifiant et le mot de passe.

Rappel :

 l’identifiant correspond exactement à tous les caractères, et uniquement ces caractères, placés devant le signe @ « arobase » de l’adresse e-mail.

 on ne peut pas vérifier la saisie du mot de passe.

Une fois ces informations tapées, il suffit de cliquer sur le bouton « connexion » pour entrer dans la messagerie.

Par défaut, le service s’ouvre toujours sur la boite de réception. Le seul message reçu est un e-mail standard de bienvenue de Gmail.

Sherleena clique dessus pour voir à quoi ressemble, sur cette messagerie, un message ouvert. Hum, hum…

Passons à l’action : notre cobaye décide d’envoyer un message ; pour cela l’une des méthodes consiste à cliquer sur le lien « Nouveau message » placé juste en dessous du logo.

Du coup le « mail » de bienvenue de Gmail disparaît de l’écran, pour faire place à l’éditeur de message :

Le champ A :

Notre cobaye fétiche recopie l’adresse e-mail d’une vieille connaissance - Charlie - rencontrée de façon impromptue, il y a quelques jours.

Charlie avait rapidement griffonné son adresse e-mail sur une demie-page de calepin pour la donner à Sherleena. Heureusement l’écriture est plutôt lisible et, en plus, Charlie a, comme Sherleena, une adresse chez Gmail ; ce qui devrait réduire les risques d’erreur.

Une adresse, au moins, doit impérativement figurer dans le champ « A :  » ce dernier correspondant à « destinataire principal ». Nous verrons, que s’il est possible d’insérer plusieurs destinataires principaux, cela peut conduire à des dérives qu’il faut absolument éviter.

Nous verrons également qu’il existe d’autres champs prédéfinis (CC : et CCI : ) permettant de compléter la liste des destinataires du message.

Mais pour l’heure, Sherleena n’a qu’un seul destinataire. Passons donc aux autres champs standardisés de la messagerie électronique.

Le champ Objet :

Le champ « Objet :  » est prévu pour indiquer le « titre du message » ou son « résumé », si vous préférez.

Par exemple, si vous envoyez un message pour définir les modalités d’un rendez-vous, vous pouvez taper « RDV » dans le champ « Objet :  » (pour les plus flémards).

Il arrive fréquemment que ce champ ne soit pas renseigné ; ce qui n’est pas très poli !

Renseigner le champ « Objet :  » fait partie, en effet, des règles d’usage de la messagerie. Je ne saurais trop vous recommander de respecter ces règles d’usage (maintenant, vous faîtes comme vous le sentez).

Il ne s’agit pas que d’une affaire de convenance : imaginez que votre correspondant reçoive une centaine de mails par jour (ce qui est loin d’être une exception) ; le fait d’indiquer l’objet de votre message permettra à ce correspondant de définir lui-même ses propres critères de priorité, sans avoir à ouvrir votre message.

Le corps du message

De même, la messagerie électronique permet un style plus direct, sans être obligé de passer par des formules de politesse « à l’ancienne » (Chère Mademoiselle … Veuillez recevoir, l’expression… etc.)

Pour autant, rien ne vous empêche d’ajouter quelques formules, même directes (salut, bonjour, salutations, gros câlins, etc.) afin de rendre le message un peu moins sec.

Cette question recoupe une problématique qui va bien au-delà des « formules de politesse » : la messagerie électronique est un mode de communication en temps différé. En règle général, vous ne pouvez pas savoir comment votre message sera interprété et, surtout, il vous est impossible de corriger le tir, tel que vous le feriez de vive voix, en cas de quiproquo. Si votre message fait l’objet d’un éventuel malentendu, votre interlocuteur risque de cultiver ce malentendu, sans vous puisiez y faire quoi que ce soit ! Il faut s’en souvenir.

Autre exemple d’impolitesse, taper un texte entièrement en majuscule : C’EST DIFFICILE A LIRE ET SURTOUT VOTRE INTRELOCUTEUR AURA L’IMPRESSION QUE VOUS HURLEZ

Sherleena, par contre, termine calmement de rédiger son message :

Tiens, je vais utiliser le correcteur…

Très bonne idée, même si, de façon générale, les fautes (nombreuses) qui s’affichent à l’écran, notamment dans les messages électroniques, sont beaucoup mieux tolérées que celles imprimées sur le papier.

Il faut d’abord, sélectionner la langue, à droite de l’écran.

Puis, ensuite, cliquer sur « Vérifier l’orthographe ».

Il suffit, après, de passer la souris sur les fautes repérées par Gmail, puis de cliquer du bouton gauche (contrairement aux traitements de texte pour lesquels on utilise le bouton droit) afin de sélectionner la proposition correcte.

Il ne faut pas oublier que le correcteur informatique n’est pas la panacée : par exemple, une faute non repérée (peux) alors qu’une expression exacte, juste à côté, est surlignée (sans suggestion).

Sherleena estime que la correction est terminée. Notre cobaye clique donc sur le lien correspondant…

… puis sur le bouton « Envoyer ».

Un message d’avertissement indique que le message a bien été envoyé.

En cas de problème, un « mail », généralement écrit en anglais arrive assez rapidement dans la boîte de réception pour alerter que le message n’a pas pu être livré à l’adresse indiquée.

Ce mail, assez peu convivial, est expédié automatiquement par un serveur de messagerie. La cause la plus fréquente de ce type de « retour à l’envoyeur » est à trouver dans une erreur de syntaxe de l’adresse e-mail du champ A : ; il peut également arriver que ce soit parce que votre interlocuteur a oublié de vider sa boîte aux lettres…

Remarquez juste en dessous, les publicités ciblées. Ceci étant : pourquoi les « Madelaines » ?

Pour vérifier s’il reste un trace du message envoyé, Sherleena clique sur le menu « Messages envoyés »

Il figure bien à cet emplacement (voir image, ci-dessous).

Là encore, on constate qu’il suffit de cliquer sur l’une des options du menu de gauche pour passer directement à autre choses ; il est donc inutile de chercher autrement à « effacer ce qui est à l’écran ».

Vous ne voulez plus voir tel message dont vous venez de terminer la lecture ? Pas grave, passez à autre chose : cliquez sur la boîte de réception, par exemple.

En règle générale, sur un Webmail, évitez également d’utiliser les flèches « Avant » et « Arrière » du navigateur. Vous êtes bien sur un site web, mais ce dernier se comporte vraiment comme une application autonome, à l’intérieur du navigateur ; ce qui n’est pas le cas d’un site tel que celui que vous êtes en train de consulter, par exemple.

Prochain support : répondre à un message.

 

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