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Sphinx techno [3]

samedi 28 février 2009

Résumé de l’étape précédente : révision sur l’outil plume, confirmation sur la création de sélections par étapes successives, et découverte de l’univers bouleversant des couches.

En fait, rien que du lourd.

Terminons le détourage du sphinx. N’oublions pas que nous avions décidé de l’attaquer par le fond (quelques clics de baguette magique sur l’aplat bleu du ciel), puis de continuer la sélection avec, notamment, la plume.

Je ne reviendrai pas sur les multiples techniques de sélection ; en fait, nous n’avons fait que ça depuis le début de l’année (sachez toutefois qu’un futur exercice vous proposera un récapitulatif).

Normalement vous devriez arriver à un résultat proche de celui-ci :

Vous avez remplacé votre sélection « fond » au fur et à mesure que vous la complétiez à l’écran, n’est-ce pas ?

Si vous ne comprenez pas de quoi je parle, retournez à l’étape précédente.

Si vous répondez par l’affirmative à cette question, alors tout va bien, vous en êtes à la même étape que moi.

Maintenant, que vous commencez à connaître les couches, prenez l’habitude de jeter un petit coup d’œil sur cette palette. Vous verrez, c’est vraiment très pratique.

Ci-dessous, la vignette « fond » représente la sélection mémorisée, portant le même nom.

Tiens, voici au moins une raison pour laquelle l’usage de la palette couche peut s’avérer d’une très grande utilité :

Néga ou posi ?

Lorsque vous avez une sélection active à l’écran, il est toujours très délicat de savoir s’il s’agit du « négatif » ou du « positif » ; surtout lorsque vous zoomez et que vous ne pouvez voir la sélection dans sa totalité.

Je ne peux parler au nom de tous (les cadors de Photoshop ne s’attarde généralement pas sur ce genre de trivialités), mais je me fais piéger en beauté et très régulièrement sur le genre de situation suivante : je modifie l’extérieur d’une sélection alors je pensais la retoucher de l’intérieur. C’est trompeur cette ligne pointillée !

Le problème, avec Photoshop, c’est qu’il est assez difficile de se fier à une logique visuelle immuable. Prenons l’exemple du mode masque, qui est très pratique. Ce mode d’affichage permet d’affiner par retraits ou ajouts la sélection active avec les outils de dessin. Mais, parmi les options du mode masque, on peut inverser la logique visuelle de ce qui « représente la sélection », si bien que la couche translucide à retraiter peut aussi bien être le « négatif » que le « positif » (ce qui est, par ailleurs, très pratique).

Bref, le fait de se tromper entre « néga » et « posi » est extrêmement courant ; et c’est plutôt énervant, même s’il est très facile de revenir en arrière (CTRL-ALT+Z).

La palette couche vous permet de vous y retrouver assez facilement car elle vous indiquera toujours la même logique.

Regardez la vignette de notre sélection :

 ce qui est blanc = la sélection (le positif)

 ce qui est noir = extérieur à la sélection (le négatif)

De plus, il n’est pas inutile, lorsque vous avez terminé votre détourage, de créer immédiatement le négatif :

Et de lui indiquer un nom explicite, même si sur le moment, cela peut vous sembler inutile :

Dans la pratique, la sélection sous ses deux formes - en « néga » et en « posi » - sera utile pour le reste de l’exercice. Si vous choisissez des noms suffisamment clairs, un rapide coup d’œil sur la palette calque vous permettra tout de suite à quoi correspondent vos sélections mémorisées :

Masque de fusion

Je garde la sélection active – donc le sphinx – et je retourne sur la palette calque.

Ensuite, je clique sur l’icône « ajouter un masque de fusion »…

… ce qui permet de détourer immédiatement la sélection active :

Regardez bien la palette : une nouvelle vignette, représentant un masque, est apparue à droite de celle du calque « photo ». Entre les deux vous voyez un chaînon : cela signifie que le masque est « fusionné » au calque actif.

La technique du calque d’écrêtage vous était familière, n’est-ce pas ? (voir support).

Vous connaissez désormais une autre méthode permettant de détourer tout en se donnant la possibilité d’affiner son masque de détourage de façon réversible, sans dégrader l’image d’origine.

Ici tout est groupé au niveau même du calque, nous découvrirons que la technique est d’une remarquable efficacité.

Cette fonctionnalité masque de fusion n’est malheureusement pas disponible sur Photoshop Elements. Par contre, sur ce programme, vous pourrez arriver au même résultat en passant par la méthode du masque d’écrêtage.

Attention, toutefois, à ne pas confondre les deux méthodes, car dans les logiques de traitement sont complètement inversées :

 la logique du masque d’écrêtage repose sur l’association de deux calques : d’une part, l’image à détourer, sur un calque « image » placé en haut de la pile et, d’autre part, un calque « masque » transparent, placé juste en dessous. Dès que le calque « image » est associé au calque précédent (CTRL+G) il devient, à son tour totalement transparent. Ce sont les pixels placés sur le calque « masque » qui permettent de révéler partiellement le contenu du calque « image ». Visuellement, la partie détourée apparaît donc comme un « contre-masque », en noir sur le second calque (reportez-vous à l’exercice, pour vous rafraîchir la mémoire.

 le masque de fusion, par contre intervient selon la logique du masque photographique ou du pochoir : les parties noires « masquent » et les partie blanches correspondent à la partie détourée..

Regardez, qu’il s’agisse de la vignette de la palette calque (ci-dessus) ou de celle qui est apparue sur la palette couche (ci-dessous), nous retrouvons toujours cette logique :

Prochaine épisode : préparation des différentes zones avant coloriage

 

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