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Sphinx techno [4]

samedi 28 mars 2009

Résumé de l’étape précédente : retour sur les couches et découverte du masque de fusion, une technique permettant notamment, comme le claque d’écrêtage, de détourer l’image sans supprimer définitivement les pixels.

Ce fond en damier, qui représente la transparence sur Photoshop, n’est pas très commode. Autant créer tout de suite le calque de fond, quitte à ce que j’applique une couleur unie provisoire, afin de pouvoir continuer de travailler plus confortablement sur le document.

J’effectue donc la commande suivante :

CTRL - ALT + clic sur l’icône « Créer un nouveau calque :

Nous l’avons vue à de nombreuses reprises, cette commande permet à la fois de créer un nouveau calque en dessous du calque actif (CTRL) tout en me donnant immédiatement la possibilité de le nommer (ALT) :

Un calque nommé, en toute logique « fond ».

Ensuite j’applique à ce nouveau calque « fond » un calque de réglage de type « couleur unie » :

Je choisis, par exemple, cette couleur verte qui permet de bien isoler la photo du fond :

Le but du jeu consiste désormais à isoler chacune des parties de la statue, afin de la colorier dans un second temps ;

Je commence par les ailes.

Il est inutile (et même inefficace) de recommencer ce qui a déjà été fait. La délimitation extérieure des ailes est disponible dans la couche « Sphinx ». Par conséquent, je définis grossièrement cette partie à l’aide du lasso polygonale, à l’intérieur du fond.

Par contre, je dois m’appliquer davantage pour délimiter la partie intérieure des ailes. Je boucle la sélection :

Je récupère ensuite la sélection « Sphinx »…

Très important, j’active l’option Intersection avec la sélection

… ce qui me permettra de retrouver la délimitation extérieure des ailes :

Il faut à présent retoucher cette sélection car l’outil lasso polygonal, même s’il est assez commode, ne permet pas d’avoir la précision d’un pinceau, par exemple.

Je décide donc de passer en mode masque (voir support) :

Il faut d’abord décider s’il faut ajouter ou supprimer de la matière. Si c’est la première solution qui est retenue, je dois alors activer la couleur noire en premier plan. Au besoin je clique sur la double flèche jusqu’à ce que cette couleur s’affiche en premier plan.

Remarquer, comme vous l’indique l’info bulle, que vous arrivez au même résultat à l’aide de la touche X du clavier (ce qui est, à l’usage, très pratique) :

Ensuite, après avoir cliqué sur l’outil pinceau, il est important de bien vérifier les options :

 la taille de l’outil, en fonction du type de retouche à réaliser,

 mais surtout, la dureté…

 … et l’opacité.

Pour cet exercice, il est préférable de ne définir aucune nuance de transparence, car toutes les sélections vont servir à se délimiter les une par rapport aux autres ; voilà pourquoi, à ce stade de l’exercice, tout est paramétré à 100%.

Une fois que le détourage est considéré comme satisfaisant, on peut quitter le mode masque pour revenir au « mode standard » :

La sélection des ailes est finie, il faut la mémoriser :

Je vérifie, pour la forme, qu’elle apparaît bien en tant que nouvelle couche :

Je continue ma préparation en délimitant, cette fois-ci, une nouvelle zone : le corsage.

A l’aide des outils et méthodes adaptées (voir, par exemple, ci-dessus), j’arrive à finaliser cette sélection.

Remarquez, là encore, que la sélection du corsage empiète sur les ailes ; et pour cause, car je vais appliquer exactement la même logique que nous avons vue précédemment :

 je reviens en mode standard :

 tout en conservant la sélection active (délimitant le corsage), je récupère la sélection « ailes »

 et cette fois-ci, je soustrais « ailes » de la sélection active (le corsage)

 j’obtiens ainsi un bord à bord parfait entre les deux sélections.

Il ne reste plus qu’à mémoriser la sélection en tant que couche « corsage ».

Je vérifie que la sélection apparaît bien « blanc sur fond noir », comme les autres sélections, dans la liste des couches :

Voilà ce qu’il va falloir faire avec chacune des parties de l’image devant être colorisée d’une teinte différente.

Je récapitule :

 On délimite grossièrement la zone à l’aide d’outils de sélection

 on définit ensuite les frontières externes en récupérant les sélections mémorisées (s’aider, au besoin de l’affichage des couches, pour savoir ce qui a déjà été fait)

 on applique, à chaque fois le mode de récupération adaptée : soustraction ou intersection

 on dessine précisément de nouvelles délimitations, au cas où n’auraient pas déjà été définies par d’autres sélections,

 on mémorise la sélection

Normalement, vous devriez obtenir un résultat de ce type :

Avez-vous remarqué que dans la liste des couches ne figure aucune sélection correspondant aux bras et à l’arrière-train de la bête ?

C’est normal, puisque nous allons, à l’étape suivante, créer et mémoriser cette zone à partir des autres sélections.

Ce sera l’occasion de revoir la sélection en mode soustractif.

Allons-y

 

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