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Réaliser un GIF animé à partir de Tuxpaint

mardi 19 juillet 2016

Pour suivre ce support il est nécessaire de se procurer deux logiciels : Tux Paint et Gimp. Il s’agit, dans les deux cas, de logiciels libres (donc gratuits) qui peuvent être installés sur Linux, Windows ou Mac.

 Tux Paint : http://www.tuxpaint.org/
Je vous conseille de lire ce support maison pour suivre les instruction d’installation et de Tux Paint
Voici le support proposé sur lilapuce pour un premier contact avec Tux Paint.

 Gimp : http://www.gimp.org/
Je vous conseille de lire le support maison pour suivre les instructions d’installation et de prise en main.

Le but de ce support consiste à réaliser une petite animation comme il y en a des milliers depuis qu’existe le web ; je veux parler des fameux GIF animés.

Avant de commencer l’animation, il est nécessaire de savoir dans quel dossier sont enregistrées les images réalisées par Tux Paint.

Ouvrez Tux Paint, faite une image de votre choix et cliquez sur le bouton « Sauvegarder » pour enregistrer votre fichier :

Voyons dans quel dossier l’image a été enregistrée.

Ouvrez l’explorateur de fichier de votre ordinateur. Dans mon cas, pour le présent support, je suis sur Linux (Ubuntu) et c’est vraiment très simple. Il suffit de se rendre au niveau du « Dossier personnel » (home/user) :

Remarque : si vous êtes sur Windows, il vous faudra ouvrir le dossier « AppData ». Mais, pour cela, il sera nécessaire de modifier les paramètres d’affichage, car ce dossier est caché (masqué). Pour plus de précisions, lire le support de Microsoft : https://support.microsoft.com/fr-fr/help/14201/windows-show-hidden-files

Sur Linux, il nous faudra aussi afficher des fichiers cachés mais c’est beaucoup plus simple que sur Windows : cliquez sur le menu « Affichage » et cochez l’option « Afficher les fichiers cachés » :

Les fichiers cachés du Dossier personnel correspondent, notamment, aux données des applications rattachées à l’utilisateur. Tous les fichiers cachés sur Linux sont précédés d’un point. Nous trouvons le dossier « .tuxpaint ».

En double-cliquant dessus nous accédons à un sous-répertoire « saved » (qui signifie « enregistré » en anglais).

C’est dans ce dossier que sont enregistrées (par défaut) les images réalisées avec Tux Paint.

Observez le nom de notre fichier. Nous y trouvons :

 l’année → 2016
 le mois → 07
 le jour → 18
 l’heure → 15 :27 :08

Avant d’aller plus loin, fermez la fenêtre et assurez-vous que vous pouvez retrouver sans difficulté votre chemin pour accéder à ce dossier « saved » car il vous faudra, par la suite, recommencer la même procédure mais par un autre moyen.

Pour information, vous pouvez modifier le dossier dans lequel sont enregistrées vos images en indiquant un autre niveau que celui qui est prévu par défaut (à l’intérieur du fichier caché .tupaint/saved).

Pour cela il faut utiliser « Tux Paint Config » : lire ce support maison pour en savoir plus.

Après avoir bien identifié le niveau de l’arborescence du système dans lequel se trouve le dossier "saved", vous pouvez revenir à Tux Paint.

Cliquez sur le bouton « Nouveau » :

Cela provoque l’ouverture de cette interface qui vous permet de choisir un fond pour votre image. Cliquez sur la flèche du bas…

… jusqu’à ce qu’apparaisse cette vue sous-marine :

Cliquez sur l’image puis sur le bouton « ouvrir » :

Votre fond d’image est affiché :

Cliquez sur l’outil « Tampon »

En bas, à droite, le jeu de flèches permet de faire défiler les tampons.

Avec les flèches « Gauche » et « Droite » il est possible de passer d’une catégorie de tampons à une autre : véhicules, personnages, visages, symboles, animaux, etc. (il y en a un multitude !).

Dans notre cas, nous sommes actuellement avec la catégorie « animaux », que je souhaite conserver. Par conséquent je ne clique ni sur « Gauche » ni sur « Droite ». Par contre je recherche un animal qui n’est pas encore affiché. Il me faut alors cliquer sur la flèche « Bas »...

… pour faire défiler les tampons jusqu’à ce que je trouve les animaux marins. Je choisis celui-ci :

Et je clique à gauche de l’image juste pour faire apparaître la tête du poisson :

J’enregistre :

La première image de mon animation est enregistrée !

Je pointe ensuite le bouton « Défaire » :

Et je clique, ce qui revient à annuler l’affichage du poisson :

Comme j’ai toujours le tampon en main (avec le même motif) je clique à nouveau dans l’image mais plus à droite, comme si mon poisson s’était déplacé :

Je clique encore sur « Sauvegarder »...

Et là, Tux Paint m’interroge :

Attention ! Il très important, à cette étape, de ne pas se tromper !

Si je clique sur « Oui, je remplace l’ancienne », cela signifie que je perds l’image précédente.

Ce n’est surtout pas ce que je veux : il me faut au contraire, à chaque fois créer une nouvelle image, chacune représentant le poisson à une position différente dans le cadre.

Voilà pourquoi il faut cliquer sur le bouton Non, c’est une nouvelle image.

On continue pour créer la troisième image. Par « Défaire », on supprime…

… l’affichage du poisson :

Puis on tamponne le motif encore un peu plus à droite :

On récapitule :

 J’enregistre (par « Sauvegarder »)

 Je crée une nouvelle image

 Je défais l’image précédente

 Je clique pour placer l’image à droite de la position précédente

 etc.

Et ainsi de suite jusqu’à ce que votre poisson arrive à l’autre bout de l’image ainsi :

Après avoir cliqué sur « Sauvegarder », je retrouve la boîte de dialogue :

Je défais à nouveau.

Cette image, sans aucun poisson, sera la dernière de notre série.

Par conséquent il faudra à nouveau cliquer sur « Sauvegarder », puis « Non... » pour l’ajouter aux autres :

Je ferme la fenêtre de Tux Paint pour afficher à nouveau l’explorateur de fichiers au niveau du dossier « saved ». Cela permet de retrouver les images que je viens de créer avec Tux Paint :

Je peux même, en double-cliquant sur la première faire défiler à la main les images les unes derrière les autres pour évaluer l’effet :

Il est temps de réaliser l’animation. Pour cela j’ouvre Gimp :

Selon la puissance de l’ordinateur, la fenêtre d’initialisation du programme disparaîtra plus ou moins rapidement :

Une fois que Gimp est disponible, je passe par le menu « Fichier / Ouvrir en tant que calques... » :

Et c’est à ce moment-là que l’on voit si on est capable de retrouver son chemin jusqu’au fameux dossier « saved », dans lequel se trouve les images !

Par défaut, Gimp ouvre le dossier ci-dessous lorsqu’on lui demande la première fois d’ouvrir ou d’enregistrer un fichier.

Observez bien : ce dossier « frcs » c’est bien le « Dossier personnel », celui par lequel nous avons commencé notre navigation toute à l’heure (/home/user).

Sous Gimp, c’est l’identifiant d’utilisateur qui est inscrit (dans mon cas, « frcs »), mais on y retrouve tous les sous-dossiers fournis par défaut par le système d’exploitation, tels que « Documents », « Téléchargement »…

Souvenez-vous, il faut afficher les fichiers cachés !

Un clic droit de la souris va nous permettre de résoudre ce problème :

Et nous retrouvons notre dossier « .tuxpaint » :

puis « saved » :

Voici la série d’image.

Très important : vérifiez, par les six derniers chiffres (qui indique l’heure), que la première image de la liste, placée en haut, est bien la plus ancienne. Si tel n’est pas le cas, il faudra alors cliquer sur l’en-tête « Nom » pour rétablir l’affichage du plus ancien au plus récent (ordre croissant).

Je clique sur la première de la liste :

Puis je maintiens la touche MAJ (Shift) enfoncée et je clique sur la dernière de la liste. Ainsi, je sélectionne une liste continue de fichiers :

IL reste plus qu’à ouvrir :

Gimp va créer un fichier avec toutes ces images. Cela lui demande un peu de temps :

Mais on y arrive. L’image qui est affichée correspond à celle que nous avons enregistré en dernier (celle sans poisson) :

Prenons un moment pour observer la partie droite de la fenêtre. Nous avons cette zone, appelée « Calques », qui est très importante dans Gimp.

C’est comme cela qu’il est possible de créer un fichier image qui comporte lui-même plusieurs images.

Toutes ces images que nous avons ouverte « en tant que calques » sont empilées à l’intérieur de notre fichier.

Celle qui se trouve en haut de la pile de calques masque les autre et s’affiche donc à l’écran.

Cette image a été ouverte en dernier dans Gimp. C’est celle qui était en bas de la liste de fichiers quand nous avons récupéré tous les fichiers. Il s’agit, je le rappelle, de l’image enregistrée en dernier dans notre série :

Ceci est important à préciser car l’ordre dans lequel s’affichent les calques dans Gimp définit le sens dans lequel va se dérouler l’animation : le calque placé au plus bas correspond à la première image de l’animation (et inversement).

Dans notre cas, si on veut éviter d’avoir un poisson qui nage à reculons, mieux vaut tout de suite faire attention à ce point !

Venons-en à la création du fichier d’animation.

Je clique sur le menu « Fichier / Exporter comme » (il arrive que cela ne soit pas traduit on trouve alors « Export as ») :

Nous devons, en premier lieu, contrôler à quel niveau sera enregistré le fichier que nous sommes en train de créer.

Rien n’oblige à le mettre avec les fichiers d’origine (ceux que nous avons réalisés sous Tux Paint).

Je pense même qu’il est préférable de ne pas tout mélanger ! Voilà pourquoi je clique sur le dossier « Images » - sous-dossier de mon « Dossier personnel » - que le système d’exploitation a créé pour moi :

Il me faut ensuite donner un nom à ce nouveau fichier. Je sélectionne le champ correspondant :

Et je tape le nom du fichier :

Et enfin – peut-être le plus important – il faut indiquer au logiciel dans quel format de fichier nous souhaitons exporter cette image.

Gimp est capable d’exporter les images en une multitude de formats différents.

Il suffit, pour cela, de lui indiquer « l’extension » correspondante, c’est à dire les trois lettres, affichées derrière le nom du fichier, qui permettent d’informer le « type » ou « format » du fichier souhaité.

Il faut se rappeler que nous voulons obtenir un « GIF animé ». Je tape donc « .gif » (ne pas oublier le point [.]) :

Je clique ensuite sur « Eporter » :

Gimp affiche alors une boîte de dialogue :

Étape essentielle, quand il est question de faire un GIF animé, il ne faut surtout pas oublier de cliquer sur la case « Comme une animation », car le format GIF est aussi utilisable pour des images fixes !

Attention, à nouveau, il peut arriver que cette partie de l’interface du programme ne soit pas traduite, il vous faudra donc cliquer sur une case « As animation ».

Autre détail important : GIMP a coché par défaut l’option « Boucle infinie » (« Loop » en anglais). Cela signifie que votre animation tournera en boucle, comme c’est le cas pour la plupart des GIF animés.

Enfin, vous avez la possibilité de modifier la vitesse de défilement des images :

Vous pourrez faire des essais. Je vous propose, pour ce projet, de passer à 300 millisecondes.

Il ne reste plus qu’à exporter.

Ouvrez l’explorateur de fichier :

Double-cliquez sur le fichier. L’animation devrait s’afficher :

Quand vous retournerez dans Gimp et que vous fermerez la fenêtre, le logiciel vous demandera si vous souhaitez enregistrer le fichier.

Dans ce cas particulier – la création d’un GIF animé à partir d’images finalisées – cela ne représente aucun intérêt de conserver un fichier au format Gimp, vous pouvez donc cliquer sur « Abandonner les modifications ».

Cette option n’aura aucune incidence sur l’animation que vous avez préalablement exportée.

C’est fini !

Ci-dessous, le fichier réalisé lors de ce tuto. Je suis convaincu que vous obtiendrez bien mieux en transposant vos propres projets personnalisés, comme le font nos jeunes amis lors des ateliers.

 

Portfolio

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