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Traduire les pages Web

jeudi 21 février 2008

Vous êtes blasé à force d’ingurgiter ces millions de pages Web et ne savez plus quoi faire de votre connexion Internet. Vous avez besoin d’une petite distraction mais les blogs teigneux, les pastiches en ligne, les vidéos plus ou moins légères et les jeux interactifs à base de clics et de claques vous laissent indifférent.

Reprenez l’initiative et soyez créatif : essayez donc les systèmes automatisés de traduction en ligne !

Voici les conditions dans lesquelles nous avons expérimenté l’un de ces outils : il s’agissait de l’atelier Internet « identification des sources » de février 2008.

Une des participantes, à la fin de l’atelier, arriva sur le site d’Axel Springer ; ce qui était parfaitement logique, compte tenu de l’exercice demandé (voir support).

Elle cliqua sur l’une des rubriques.

Ce site ne propose que deux langues : l’allemand (par défaut) et l’anglais. Normal.

Cette participante demanda alors s’il est possible en général de traduire des pages Web.

- Mais bien sûr, allons-y :

Il faut d’abord sélectionner l’adresse de la page à traduire, pour cela :

 pointer précisément l’icône (favicon) placée devant cette adresse

 puis cliquer : normalement cela devrait avoir pour effet de sélectionner l’adresse.

Une fois que l’adresse est sélectionnée (en main), il faut la mémoriser de façon à pourvoir la réutiliser immédiatement après.

Pour cela, rien de plus simple : il suffit d’utiliser la commande classique du copier – coller (voir support).

Voici comment, dans ce cas, procéder :

 tout en faisant bien attention à ce que l’adresse soit toujours sélectionnée (lettres en surbrillance sur un fond), cliquer sur le « Menu Edition / Copier ». Remarquez qu’il existe un raccourci clavier pour arriver au même résultat sans avoir à passer par le menu : CTRL+C. L’intérêt de ce raccourci clavier, c’est qu’il est utilisable dans n’importe quel contexte du copier sur l’ordinateur ; je vous recommande donc d’essayer de vous en souvenir. Vous n’aurez pas à le regretter.

Ensuite, bien qu’il ne s’agisse pas d’une obligation, on crée un deuxième onglet.

Cela permet d’envisager le scénario suivant : tout en gardant ouverte la page de l’original, je pourrais ouvrir le service de traduction et, ainsi, il sera possible de basculer rapidement de l’un à l’autre (voir support sur la navigation par onglets)

Pour créer ce nouvel onglet voici la solution « standard » :

 cliquer sur le « Menu Fichier / Nouvel onglet ». Remarquez qu’il existe un raccourci clavier pour arriver au même résultat, sans avoir à passer par le menu : CTRL+T. Le même raccourci clavier s’applique sur la plupart des navigateurs (voir le support sur les raccourcis clavier des navigateurs)

Le nouvel onglet est créé.

Il est vide : (Sans titre).

Il faut donc indiquer une adresse :

 cliquer sur le nouvel onglet "Sans titre"

 taper l’adresse URL de Google

 taper la touche « Entrée » du clavier pour valider la saisie.

Comme beaucoup d’autres sites, notamment les moteurs, Google propose un système de traduction automatisé. Le traducteur de Google n’est ni le meilleur ni le pire d’entre eux. En fait, j’aurais tendance à considérer, qu’à ce jour, tous les traducteurs en ligne gratuits se valent : plutôt médiocres. Ceci étant, je me garderais bien d’exprimer une opinion définitive à ce sujet : il est plus que probable que ce domaine (traitement informatique de langages naturels) connaisse des progrès dans le futur.

Si je vous conduis ici, c’est uniquement parce que, a priori, vous connaissez Google et que vous savez comment y arriver

Pour autant, vous auriez bien tord d’en rester là ; vous trouverez, à la fin de ce support, une liste d’autres traducteurs.

Rappelez-vous, nous avions déjà abordé la question "linguistique" sur Google (voir autres supports) mais ce n’était pas à propos de la traduction ; il s’agissait alors de définir les options de filtrage des recherches en fonction de la langue.

Une fois rendu sur Google :

 cliquer sur « Outils linguistiques »

Le cas échéant, sur cette nouvelle page, il est nécessaire d’utiliser l’ascenseur car la rubrique concernant la traduction se trouve un peu plus bas à l’écran.

On remarque qu’il est possible de traduire :

 1 directement un texte ; par exemple, un paragraphe copié sur une page Web.

 2 la page complète ; dans ce cas il faut indiquer une adresse URL

C’est bien la seconde solution qui est adaptée à notre objectif.

Souvenez-vous, nous avons copié l’adresse de la page d’Axel S. Cela signifie donc qu’elle est mémorisée. Il suffit, maintenant, de la placer dans le champ prévu à cet effet ; autrement dit, de coller cette adresse..

Je décompose :

 sélectionner le contenu du champ, clic derrière le second slash (barre inverse) puis maintien de la pression sur le bouton pour surligner, d’un mouvement vers la gauche, le code http://

 Coller : « Menu Edition / Coller ». Remarquez qu’il existe un raccourci clavier pour arriver au même résultat, sans avoir à passer par le menu : CTRL+V. Vous avez, donc, tout intérêt à vous souvenir de ce raccourci clavier, pour les mêmes raisons que je vous recommandais, toute à l’heure, de retenir celui du copier (CTRL+C).

L’adresse que nous avions précédemment copiée est donc désormais collée dans le champ.

Il faut maintenant indiquer dans quel sens Google doit effectuer la traduction :

A droite du champ dans lequel on vient de coller l’adresse URL, se trouve une liste à options. Par défaut Google propose de traduire de l’Anglais vers le Français ; notre exemple de page étant rédigé en allemand, il est nécessaire de modifier cette proposition.

Il faut cliquer sur la flèche, ce qui a pour effet de dérouler cette liste.

Cliquer, ensuite, sur l’option désirée : Allemand à : Français.

Cliquer, enfin, sur le bouton « Traduire ».

La traduction est lancée…

Le résultat s’affiche assez rapidement. La qualité est assez exceptionnelle, même si l’on remarque ici ou là quelques bizarreries.

En pointant le texte on se rend compte que Google indique le texte original…

… ainsi qu’une suggestion permettant à l’usager de proposer une autre traduction. Il faudrait, alors, saisir les modifications dans le champ de texte puis envoyer à Google cette proposition en cliquant sur le bouton « Envoyer ».

Cette première approche étant, plutôt satisfaisante, il convient de poursuivre l’expérience en recommençant cet exercice sur un autre site.

Je suggère de rester dans le domaine des grosses pointures germaniques en visitant le site d’une célèbre marque de voitures et moto…

On recommence : copier l’adresse, la coller dans le champ URL et hop, traduction !

Ah bah ça…

…pas vraiment causant, cette histoire :

Eh oui : première désillusion sur les traductions en ligne.

Le traducteur de Google, comme tous les systèmes de ce type, ne peut traiter, à peu de choses près, que du mot à mot. Encore faut-il que le texte lui soit accessible.

Or, il faut savoir que ce site est réalisé techniquement d’une façon particulière : à l’aide d’animations Flash. Les possibilités du Flash sont impressionnantes ; certains sites, débordant de créativité et d’interactivité, n’auraient jamais pu être réalisés sans cette technique.

Dans notre exemple, les animations Flash produisent sur le site du constructeur un image prestigieuse, conforme à l’idée que l’on se fait de la marque. Plein les yeux, effet garanti.

Néanmoins, à cause de cette particularité technique, ce site, comme la plupart des sites réalisés en Flash, est intraduisible. Le contenu, encapsulé dans les animations, ne peut pas être récupéré par les systèmes automatiques conçus pour traiter du texte, c’est-à-dire, les traducteurs mais, aussi, les moteurs.

Puisque c’est ainsi, allons voir chez la concurrence :

Adresse copiée, adresse collée dans le traducteur.

Voyons, voyons :

Je ne sais ce que vous en pensez, mais je trouve que tout cela n’est pas très clair.

Allez, on change complètement de registre.

Let’s go sur un site d’actualité américain :

Ah ! Enfin un truc rigolo.

Ah ! Je t’avais bien dit d’apprendre les langues étrangères ! Et puis d’abord, comment tu causes, toi ?

 

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