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Exo « Pinceau »

mercredi 4 novembre 2015

Récupérez les documents de travail.

Vous y trouverez trois fichiers :

 un « texte brut » au format .txt

 un « modèle OpenOffice » (format .odt)

 un « modèle Word » (format .doc)

Téléchargez le texte brut ainsi que le « modèle » correspondant à votre version de traitement de texte.

Précisons que si nous employons ici le terme « modèle », il ne s’agit pas de « modèles de document », un format de fichier particulier, qu’il est possible d’enregistrer et de traiter sur Word ou OpenOffice (des fonctionnalités que nous verrons par la suite).

Nos « modèles » sont des documents ordinaires de traitement de texte. Le but du jeu consiste à observer les propriétés de mise en forme de votre version de « modèle » afin de les appliquer à l’identique sur votre document de travail.

Avant de commencer, je vous recommande de sortir la version imprimée de votre modèle, que je vous avais fournie lors de l’atelier (si vous ne l’avez pas, imprimez-la). Vous pourrez l’utiliser pour y apposer des annotations manuscrites (mais oui, nous avons toujours besoin d’un crayon et d’un papier !)

Les vues présentées ci-dessous peuvent être consultées avant de commencer l’exercice, afin de vous rappeler certaines procédures spécifiques, concernant la mise en place des documents de travail, ainsi que la logique générale de travail.

Il ne s’agit pas d’une explication permettant d’effectuer « pas à pas » l’exo. Nous avons déjà vu, à plusieurs reprise, toutes les procédures permettant d’effectuer chacune de ces manipulations. Vous trouverez toutefois, en rappel, tous les liens nécessaires permettant de vous conduire aux supports adéquats.

Ouvrir le fichier « texte brut »

Après avoir téléchargé vos documents (par « enregistrer la cible du lien sous... » voir support), ouvrez votre explorateur de fichier au niveau d’arborescence du système dans lequel se trouvent ces fichiers :

Sur la vue ci-dessus (et les suivantes) vous pouvez observer que les deux versions de fichiers – OpenOffice et Word – sont présentes dans le dossier. C’est ainsi que je vous ai communiqué les éléments de travail lors de notre séance. Si vous réalisez cet exo depuis Internet, je considère, qu’a priori, vous n’avez téléchargé que deux fichiers : « texte brut » et la version de « pinceau modèle » correspondant à votre programme de traitement de texte.

Nous commencerons donc par ouvrir le « texte brut »...

… mais attention, comme nous souhaitons l’éditer avec notre traitement de texte, nous n’allons pas double-cliquer dessus, ce qui ouvrirait le bloc-note.

Par exemple, pour éditer un fichier « txt » directement avec OpenOffice, il faut cliquer du bouton droit de la souris et choisir l’option « ouvrir avec... » puis sélectionner « OpenOffice Writer » (bien entendu, si votre traitement de texte est Word, vous choisissez ce dernier).

Au cas où votre traitement de texte (OpenOffice ou Word) n’apparait pas dans la liste, il faut alors cliquer, plus bas, sur « Choisir le programme » et naviguer jusqu’au répertoire désiré, puis cliquer sur l’icône du fichier exécutable du logiciel :

 Program Files/Microsoft Office/Office 11/WinWord.exe (pour Word 2003)

 Program Files/OpenOffice.org/Program/swriter.exe (pour OpenOffice)

Voici donc, le « texte brut » édité dans traitement de texte OpenOffice.org :

Créer le document de travail à partir du texte brut

Nous ne souhaitons pas conserver ce format « texte brut », précisément parce qu’il faut le mettre en forme.

Nous devons donc enregistrer ce fichier en tant que « nouvelle version de document », qui conservera les attributs de mise en forme (ce que ne permet pas le format « .txt »).

Pour cela, la solution la plus simple consiste à utiliser la fonctionnalité « enregistrer sous... » :

Dans l’explorateur de fichier, je commence par vérifier le niveau d’arborescence présenté. Fort logiquement, c’est le même dossier que celui où se trouve le document actif, « pinceau brut.txt ». Je conserve ce paramètre pour mon enregistrement. Toutes les versions de ce texte seront donc enregistrées dans le même dossier.

Ensuite, par souci de clarté, afin de bien différencier ce document à la fois du « modèle » et de la version « texte brut », je décide de modifier le nom du fichier. Ce sera « pinceau_mis_en forme » :

Puis, voici le plus important, dans notre situation : comme nous l’avons signalé, il faut modifier le format de fichier de ce texte. Pour cela, je clique sur le sélecteur placé à droite du champ « Type » et je sélectionne « Texte ODF (.odt) » ; ce qui correspond à la version de format fichier ordinaire d’OpenOffice Writer.

Bien entendu, si votre logiciel de traitement de texte est Word, choisissez alors « Document Word (.doc) ».

Dernier contrôle visuel sur :

 niveau d’arborescence

 nom du fichier

 format de fichier

J’essaie de garder en mémoire (la mienne, pas celle de l’ordi) au moins les deux premières informations, cela me permettra de retrouver plus facilement le document, puis je clique sur le bouton « Enregistrer » :

Si nous travaillons sur OpenOffice Writer, nous avons donc désormais, dans notre dossier, trois versions du même texte :

 pinceau.txt (qui n’est plus édité, puisque nous avons « enregistré sous » une autre version du texte)

 pinceau modèle.odt

 pinceau_mis_en_forme.odt (document actif sur OpenOffice)

Sur Word, nous aurons exactement le même résultat, si ce n’est qu’à la place de « .odt » les fichiers portent l’extension « .doc ».

Éditer le « modèle »

Je souhaite maintenant ouvrir le modèle. Le plus simple consiste à cliquer sur le bouton de la barre de tâches afin d’afficher le dossier dans lequel se trouvent mes documents de travail (je considère que ce dossier n’a pas été fermé).

Remarquez comment le fichier actif (actuellement édité par OpenOffice) apparaît dans l’explorateur de fichier :

Ce doublon signifie qu’il est, en quelque sorte, temporairement protégé (notamment contre l’effacement). Dès que le document « pinceau_mis_en_forme.odt » sera fermé, le fichier temporaire « .~lock...# », qui lui est associé, disparaîtra de la liste.

Je double-clique sur le « modèle » (ici sur la version OpenOffice) :

Un second document, le « modèle, est donc affiché à l’écran :

Recueil des informations de styles

Je vais maintenant décrire le type de manipulations auxquelles vous devrez vous livrer pour faire l’exo. Nous conserverons, ci-dessous, la mise en situation à partir d’OpenOffice, sachant que vous pourrez trouver exactement les mêmes fonctionnalités sur Word (2003).

Sur votre modèle, cliquez, par exemple, sur le premier paragraphe (inutile de le sélectionner). Dans le sélecteur de style, vous constatez qu’il s’agit d’un style de « Titre niveau 1 » :

Cliquez ensuite sur le bouton « Style et formatage » placé à gauche du sélecteur :

Cela devrait faire apparaître ce volet, placé à droite de la fenêtre (ici il est « arrimé » à la fenêtre, mais vous pouvez très bien le laisser en tant que fenêtre flottante).

Cliquez, ensuite, du bouton droit de la souris sur « Titre 1 » et choisissez l’option « Modifier » :

C’est à ce moment-là que vous pouvez sortir votre version papier du modèle afin de noter chacune des propriétés du style « Titre 1 », telles qu’elles figurent sur le modèle. Par exemple, ici, sur l’onglet « Retraits et espacement » (voir supports « Mise en forme de paragraphe [1], par la barre d’outils » et « Mise en forme de paragraphe [2], par le menu ») :

Il vous faudra également faire un tour sur l’onglet « Police », afin de noter les propriétés concernant les options de mise en forme de caractère de ce style « Titre 1 » (voir support « Mise en forme de caractère [1], par la barre d’outils » et « Mise en forme de caractère [2], par le menu ») :

Validez la boîte de dialogue par « Ok ».

Il va falloir passer en revue, ainsi, votre document « modèle » afin d’identifier les paragraphes de styles suivants :

 « Standard » (« Normal » pour Word)

 « Titre 1 »

 « Titre 2 »

 « Titre 3 »

Puis, tel que nous venons de la voir pour le style « Titre 1 », vous examinerez les propriétés de chacun de ces styles afin de les noter sur votre épreuve.

Vous constaterez peut-être que certains paragraphes de style « Standard » (« Normal » pour Word) comportent des propriétés spéciales de mise en forme, notamment en ce qui concerne les formats de paragraphe ; il s’agit des parties de texte suivantes :

 Les trois paragraphes de texte venant après le titre « Pinceau » (avec des retraits spéciaux).

 L’en-tête et le pied de page.

 Les listes.

Il faudra également noter sur votre épreuve papier ces options de mise en forme « spéciales », s’appliquant donc à certains paragraphes de style « Standard » ; mais pour cela vous devrez effectuer un clic droit de la souris sur le paragraphe et choisir « paragraphe » (nous y reviendrons un peu plus bas).

Voici un récapitulatif qui devrait vous aider à identifier les styles ainsi que les options de mise en forme spéciales, utilisées sur certains paragraphes.

Mettre en forme le document de travail

Une fois que vous avez recensé et noté toutes les options de mise en forme disponibles sur votre modèle, vous pouvez passer à l’étape suivante : appliquer ces options sur votre document de travail.

Récupérez ce document par l’intermédiaire de la barre de tâches (je considère, là aussi, que ce fichier est ouvert) :

Sur ce fichier, il est préférable de commencer par la modification du style s’appliquant à « tout le texte ». Vous constaterez que ce dernier est actuellement en style « Texte préformaté ».

Pour cela, faites le raccourci clavier suivant : Ctrl + A, afin de « tout sélectionner » :

Puis, dans le sélecteur de styles, cliquez sur « Standard » (« Normal » sur Wod) :

Les options de mise en forme par défaut du style « Standard » (ou « Normal » sur Word) de votre traitement de texte s’appliquent alors au texte de votre document (Times New Roman, corps 12, etc.)

Fort bien.

Le problème c’est que votre style « Standard », en l’état, dans votre document de travail (« pinceau_mis_en_forme ») ne correspond pas aux options de mise en forme du style « Standard » du modèle (« pinceau modèle »). En particulier, vous pourrez constater qu’il ne s’agit pas de la même police de caractère.

Dans le premier, il s’agit des options de mis en forme du style « Standard » par défaut, proposées par OpenOffice. Dans le second, le modèle, j’ai modifié ces options de mise en forme de style.

Il va donc falloir, en plus d’appliquer des styles à notre document de travail, changer les propriétés de mise en forme, afin d’obtenir exactement la même version sur les deux documents.

Mais attention : dans la mesure où nous avons appliqué des styles, vous devrez d’abord modifier les styles et non les paragraphes du texte.

La différence entre « modifier le style » et « modifier les paragraphes » ?

C’est très simple : imaginez qu’après avoir modifié la police de caractère du style « Standard » il soit nécessaire d’ajouter du texte à votre document. Ce nouveau texte apparaîtra alors avec la bonne police ; ce qui n’aurait pas été forcément le cas si vous vous étiez contenté de changer la police de votre texte directement en passant par le sélecteur de police.

Nous verrons un peu plus bas comment procéder, par exemple, pour appliquer le style « Titre 1 », puis modifier les options de mise en forme du style (et non du paragraphe).

Mais avant cela, il me semble indispensable de récapituler les consignes.

On récapitule

Il est préférable de procéder dans l’ordre suivant :

 Comme je l’ai déjà indiqué, notez, sur votre épreuve imprimée du modèle, les propriétés de chaque paragraphe : notamment les styles de titre, mais aussi certains paragraphes du texte qui, tout en étant en style « Standard » comportent quelques modifications de mise en forme spécifiques : les trois paragraphes de texte venant après le titre « Pinceau » (avec des retraits spéciaux), l’en-tête et le pied de page, ainsi que les listes.

 Sur votre document de travail, appliquez d’abord, comme nous venons de le voir, le style « Standard » à tous votre document. Modifiez le style « Standard » de votre document afin qu’il soit semblable à celui du modèle.

 Toujours, à l’aide du sélecteur de style, appliquez ensuite les styles de titre (Tritre1, Titre 2, Titre 3) pour chaque paragraphe de titre, tel que vous l’avez identifié sur le modèle. Modifiez ensuite la mise en forme de chacun de ces styles de titre afin qu’ils soient semblables à ceux du modèle.

 Modifiez, enfin, les options spéciales de mis en forme qui ne s’appliquent qu’à quelques paragraphes du styles « Standard » : en-tête, pied de page, paragraphes avec les retraits et listes. Pour ces paragraphes « spéciaux » du style « standard », comme il ne s’agit pas de modifier le style lui-même, vous pouvez procéder de la façon suivante : sélectionnez le(s) paragraphe(s) à modifier, cliquez du bouton droit de la souris, choisissez « Police » modifiez les options de mise en forme de caractère, validez ; cliquez droit à nouveau pour modifier les options de mise en forme de paragraphe.

Exemple sur le style « Titre 1 »

Nous verrons un peu plus bas comment gérer l’en-tête.

Puisque nous avions présenté comment récupérer les informations de mise en forme du modèle à partir du style « Titre 1 », contentons-nous, pour l’instant, de voir comment nous pouvons appliquer sur notre document de travail ces options de mise en forme.

Je place le point d’insertion sur le paragraphe :

Je vais ensuite chercher dans le sélecteur de styles, le « titre 1 » :

Comme avec le style « Standard », OpenOffice applique à ce paragraphe les options de style « Titre 1 » fournies par défaut par le programme :

Afin que l’apparence de ce style soit identique à celle du modèle, je clique sur ce bouton...

… puis je repère le style à modifier dans le volet ; ce qui devrait être simple, puisque si mon point d’insertion est toujours au même endroit, le style actif apparaît en surbrillance :

Je clique ensuite du bouton droit de la souris sur « Titre 1 », afin de sélectionner « Modifier » :

Et c’est là qu’il faut sortir l’épreuve papier du modèle pour appliquer les options de mise en forme du style...

Il n’y a donc pas d’autre moyens – plus rapide que le papier-crayon – permettant d’arriver au même résultat ?

Bien sûr que si : nous verrons qu’il est possible d’importer tous les styles d’un document A vers un document B (sur OpenOffice et sur Word). Mais avant, mieux vaut s’habituer à bien manier les options de mise en forme. Trouvez pas ?

Petit rappel à propos de l’en-tête

Il me semble préférable, pour terminer nos explications, de rappeler la méthode permettant de créer l’en-tête.

Triple-cliquez sur ce premier paragraphe, afin de le sélectionner :

Puis coupez-le à l’aide du menu contextuel :

Passez ensuite par le menu « Insertion/En-tête/Standard » (sur Word : Affichage/En-tête et pied de page ») :

Après avoir cliqué dans l’en-tête,toujours à l’aide du menu contextuel, collez... :

… le paragraphe que vous aviez coupé ; après quoi, il vous faut supprimer ce pied de mouche qui ne sert plus à rien.

Et attaquez le « Style titre 1 », si ce n’est pas encore fait.

Quant au pied de page, avec la numérotation automatique, nous l’avions déjà vu, sur cet exo.

 

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