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Table de caractères spéciaux

mardi 9 février 2010

Il n’y a, sur cet exercice, aucune donnée à récupérer. Vous devrez tout saisir selon les instructions proposées sur cette page.

Pour vous aider, vous pouvez également consulter le modèle au format PDF ainsi que les fichiers finalisés (Calc et Excel). Tout ceci se trouve, comme d’habitude, en documents joints.

Si vous êtes pressé : servez-vous et à bientôt.

Si vous n’ignorez rien des « caractères spéciaux », que vous êtes un utilisateur régulier de la table des caractères de Windows et que vous voulez prendre l’exercice depuis le début, alors passez par là.

Si vous souhaitez faire l’exercice depuis le début et que la notion de « caractères spéciaux » vous semble plus ou moins vague, je vous conseille alors de lire les explications préliminaires présentées ci-dessous. Autant le dire tout de suite : c’est long (très long), mais cela nous permettra de préciser quelques notions nécessaires à la bonne compréhension de l’exercice.

Si vous passez juste par là pour avoir une information à propos des caractères spéciaux, sans aucune intention particulière de traiter quoi que ce soit sur un tableur, alors bienvenue, les lignes qui suivent vous seront peut être utiles.

« Caractères spéciaux » ?

Le but de cet exercice consiste donc à réaliser une table personnalisée de caractères spéciaux afin que vous puissiez les insérer « facilement » dans vos éditeurs de texte (éditeurs compris au sens large : applications de bureautique, navigateur internet, messagerie, zones de saisie de texte du système, etc.)

Précisons d’emblée ce que signifie, pour moi, le terme de « caractères spéciaux ». J’y vois deux types d’objets bien distincts :

 d’une part, certains caractères qui ne figurent pas sur le clavier. Par exemple : œ, æ, ©, Ø, É (ainsi que toutes les capitales accentuées), et bien d’autres.

 d’autre part, des symboles, icônes ou vignettes (téléphone, étoiles, smiley, motifs géométriques, etc.) ; ces dernières étant fréquemment utilisées sur nombre de curriculum vitae et autres documents de bureautique (voir exemples ci-dessous)

Bien que, dans l’usage courant, ces deux catégories de « caractères spéciaux » soient souvent associées, il faut bien comprendre que la saisie de l’un ou de l’autre ne correspond pas exactement à la même logique de traitement.

Caractères absents du clavier

On pourrait se demander pourquoi, par exemple, notre clavier AZERTY (français) accorde une place au caractère § (relativement exotique) alors que rien n’est prévu pour taper directement le œ (beaucoup plus courant).

Réponse : le clavier AZERTY est une adaptation de son homologue anglais - le QWERTY - et comme il n’y a pas assez de place pour y loger tous les caractères de la langue française, il a bien fallu faire un tri. Par définition, le fait même de trier comporte toujours un je ne sais quoi d’arbitraire…

La simple observation oblige pourtant à constater que beaucoup d’utilisateurs (notamment ceux de la salle 301 et du Kiosque) s’accommodent sans aucune difficulté à l’absence de la plupart des caractères absents du clavier.

Pour un certain nombre de ces utilisateurs, cet arrangement avec la contrainte matérielle de leur équipement informatique les conduit souvent jusqu’à renoncer à l’idée même d’employer ces fameux « caractères spéciaux », absents du clavier.

Il y a plusieurs raisons à cela :

En premier lieu, les traitements de texte, avec leur système de correction automatique, nous mâchent le travail. Tel est le cas, par exemple, lorsque, Word, sans même nous avertir, remplace un quelconque « oeuf », jeté là, lettre après lettre, par cet impeccable « œuf » rebondissant de toute sa splendeur ligaturée.

Par ailleurs, selon une croyance fortement répandue, beaucoup de personnes sont sincèrement convaincues qu’il ne faut jamais accentuer les capitales (ce qui arrange bien les choses).

Enfin – et il s’agit probablement de la principale raison – vous le savez bien Sherleena, la nature humaine est ainsi faite : on s’habitue à peu près à tout ; y compris à l’édition de textes comportant de nombreuses fautes d’orthographe (et même, peut-être, encore bien pire).

Or, en dépit de ce capital génétique commun à l’espèce humaine – je veux parler de son incroyable, indéfectible et indécrottable capacité d’adaptation (qui n’a d’égale que l’insondable optimisme à considérer qu’elle s’en sortira toujours indemne) – je constate que nombre d’entre vous me demande régulièrement s’il n’existe pas un quelconque moyen qui permettrait, malgré tout, de sortir à l’écran tel ou tel caractère absent du clavier.

Comme nous le verrons, les ordinateurs modernes sont capables de générer tous les caractères de l’alphabet français (et même, peut-être, encore bien plus).

Certains de ces caractères, bien qu’absents du clavier, sont même disponibles de deux façons plus ou moins simples : il suffit de les taper à l’aide d’une combinaison de touches - ce qu’on appelle « un raccourci clavier » - ou, encore, d’aller les chercher sur un utilitaire spécialisé, une « table de caractères » (toutes choses qui seront observées dans le détail, ci-dessous).

Précision importante : ces caractères – absents du clavier – peuvent être édités quelle que soit la police de caractère utilisée, à condition qu’il s’agisse d’une police « standard » (entendons par là, une police basée sur le modèle « Truetype » et prévue pour générer du texte).

Les symboles, icônes, vignettes

Par contre, l’autre catégorie de « caractères spéciaux » - les symboles, icônes et vignettes - ne sont disponibles qu’en ayant recours à certaines polices spéciales, par exemple, Webdings ou Wingdings.

Nous pouvons vérifier la logique de fonctionnement des ces polices spéciales sur n’importe quel éditeur de traitement de texte : après avoir sélectionné l’une de ces polices, vous tapez sur une touche du clavier (lettre, chiffre, signe de ponctuation…) et, à la place du caractère prévu, votre éditeur vous sort une icône. Par exemple, la police « Wingdings » remplace le «  (  » (parenthèse ouvrante) par un petit motif en forme de téléphone.

Comme n’importe quelle police, ces « polices spéciales » génèrent des motifs « vectorisés » ; ce qui permet de modifier la taille du caractère sans aucune perte de qualité (contrairement aux images « en mode points », évoquées un peu plus bas).

Avec ce type de police, chaque touche du clavier, est donc associée à un symbole ; ce dernier n’ayant, la plupart du temps, qu’un rapport très lointain, voire aucun rapport, avec la lettre ou le signe imprimé sur la dite touche du clavier.

Inutile de vous dire qu’il est difficile, voire quasiment impossible, de retenir la correspondance entre l’icône et la touche du clavier. Voilà pourquoi, il est quasiment indispensable de passer par l’utilitaire « Table de caractères » pour insérer un de ces caractères spéciaux en forme d’icône (gardons encore pendant quelques moments l’explication de côté, nous y arrivons bientôt).

Dernière précision importante : ces polices spéciales ne sont pas standardisées (rares ou même inexistantes sur d’autres systèmes). On ne devrait normalement les utiliser que sur des documents prévus pour être édités dans des conditions identiques à celles de leur réalisation (un ordinateur sur lequel sont installées les mêmes polices spéciales) ; faute de quoi on s’expose à quelques résultats inattendus : en particulier, l’affichages de caractères erronés.

Conséquence pratique de cette limitation : les systèmes d’édition en ligne (blogs, messagerie électroniques, etc.) ne proposent jamais l’usage de ces polices spéciales.

Et pourtant, me direz-vous, les icônes ou petites animations en boucle telles que les smileys (également appelés « émoticône » ou « binettes ») pullulent sur ces systèmes d’édition en ligne (blog, forums, messageries, etc.).

Oui, mais, dans ce cas, il s’agit d’images (en mode point) mises à disposition de l’utilisateur depuis le système en ligne et non de caractères générés par des polices, telles que Webdings et Wingdings.

Utilitaires spécialisés pour insérer les caractères « spéciaux »

Observons, à présent, en quoi consistent ces « tables de caractères » évoquées ci-dessus pour gérer les « caractères spéciaux ».

Sur la plupart des applications de bureautiques, en particulier les tableurs et traitements de texte, il est possible de faire appel à une fonction « Insertion / Caractères spéciaux » :

L’éditeur nous présente alors une fenêtre de ce type :

Il suffit généralement de sélectionner, sur la table, le caractère souhaité, puis de cliquer ensuite sur le bouton « Ok » (OpenOffice) ou « Insérer » (Microsoft Office) pour le placer dans le document courant. Je reviendrai un peu plus bas pour indiquer les limitations de ces boîtes de dialogues.

De même, Windows, propose un utilitaire remplissant le même office.

Pour le récupérer, il faut passer par le menu Démarrer / Tous les programmes / Accessoires / Outils systèmes / Table des caractères :

Sur la table de Windows, nous trouvons, non seulement les caractères absents du clavier, mais aussi, bien plus, notamment les caractères d’autres alphabets que le latin. Bref, nous avons une véritable profusion de choix, même si les tables n’exploitent qu’une infime partie des places disponibles (l’encodage Unicode permet de réserver plusieurs dizaines de milliers de caractères).

Pour obtenir les caractères spéciaux de type « icônes », il faut modifier la police par défaut et choisir à la place Webdings ou l’une des variantes de Wingdings

Des tables de caractères inconfortables

Le problème, c’est que ces outils, qu’il s’agisse des « tables de caractères » des applications de bureautique ou de celle intégrée à Windows, sont plutôt incommodes.

Revenons, dans un premier temps, sur la table de Windows :

D’une part, l’interface se présente sous la forme d’une petite fenêtre, assez peu ergonomique. Pour trouver le caractère à intégrer, il est souvent nécessaire de naviguer au travers d’une multitude de propositions, dont la plupart, il faut bien le reconnaître, n’est d’aucune utilité si vous n’êtes pas soumis à la nécessité de saisir du texte en « langue étrangère » (en réalité : avec un autre jeu de caractères que « latin »).

D’autre part, alors qu’il existe trois solutions pour récupérer ces caractères « spéciaux » depuis la table de caractères de Windows, aucune n’est réellement très satisfaisante :

 le copier-coller : après avoir sélectionné l’oiseau rare (par exemple le œ) puis cliqué sur le bouton « Sélectionner », puis « Copier » vous pouvez enfin le « Coller » sur votre éditeur. Une manipulation pour le moins laborieuse et guère directe, surtout s’il a fallu, au préalable, passer par le dédalle des menus en cascade depuis « Démarrer ».

 le codage informatique du caractère (par exemple : U+0153). Super pour la culture générale mais d’une utilité toute relative pour le commun des mortels. Le code informatique de chaque caractère est indiqué en hexadécimal (base 16). À moins de le convertir en décimal, vous ne pourrez pas en faire grand chose directement sur votre application de bureautique (même si la conversion de l’un à l’autre peut être envisagée avec un tableur...) Nous verrons toutefois, que l’indication de ce code peut être utile en s’aidant d’Internet.

 le raccourci clavier, sur Windows. Par exemple, la commande Alt + 0156 permet d’obtenir sur n’importe quel éditeur le caractère « œ ». C’est la solution que j’aurais tendance à privilégier, mais, comme je l’ai déjà signalé, le fait de devoir ouvrir à chaque fois la table de Windows pour y chercher, plus ou moins laborieusement, le caractère spécial afin d’obtenir le raccourci clavier correspondant n’est pas des plus commodes.

Voyons à présent, ce qu’il en est des tables intégrées aux applications de bureautique :

Pour des raisons qui me semblent bien mystérieuses, la table de caractères spéciaux de Word, ne propose pas - par défaut, avec la police « texte normal » - les mêmes raccourcis claviers que ceux de l’utilitaire intégré à Windows (alors qu’il s’agit dans les deux cas de logiciels Microsoft) :

Pour retrouver le même raccourci, il faut modifier la police :

Voilà qui porte à confusion. Ajoutez à ceci, comme j’ai l’ai déjà signalé, que cette interface – petite fenêtre – n’est guère conviviale, vous comprendrez pourquoi j’ai toujours beaucoup de difficulté à recommander cet utilitaire, intégré à Word, lorsque l’on me demande la marche à suivre pour insérer un caractère spécial dans un document de traitement de texte.

OpenOffice (Calc et Writer), quant à lui, ne donne la possibilité d’insérer les caractères spéciaux dans le document courant que par simple pression d’un bouton « OK » ; c’est également le cas, d’Excel.

Pour résumer :

 Concernant les caractères absents du clavier, il serait préférable de faire appel aux raccourcis claviers « standards » et sans équivoque, c’est-à-dire, ceux qui sont gérés directement par le système. Cela permettrait d’insérer (par exemple) un œ avec la même commande (ALT+0156), quelle que soit l’application installée sur Windows : traitement de texte, messagerie électronique, tableur, zone d’édition de texte système, etc. L’objectif étant de suppléer aux limitations ergonomiques de l’utilitaire de Windows.

 A propos des symboles, il serait quand même plus commode d’avoir une vue synthétique et sélective des principaux motifs proposées par les polices spéciales (Webdings, Wingdings, etc), si possible avec la correspondance entre chaque symbole et la touche du clavier.

Voilà pourquoi je propose de créer un outil personnalisé, et si possible, mieux adapté à votre usage courant.

Il y a-t-il un exercice tableur sur cette page ?

Alors venons-en aux faits : le but de cet exercice consiste donc à réaliser une table de caractères spéciaux : à la fois caractères absents du clavier et icônes générés par des polices spéciales.

Tout l’intérêt étant d’avoir à portée de main un outil personnalisé, comportant uniquement une sélection de caractères, adaptée à votre usage. N’attendez donc pas ici à avoir la liste exhaustive de tous les caractères disponibles, encodage Unicode (pour cela, il existe déjà sur Internet tout ce qu’il vous faut).

L’outil à réaliser se présentera sous la forme d’un document de type « tableur ».Vous pourrez utiliser aussi bien à l’écran qu’après l’avoir imprimé : voilà qui devrait nous simplifier la tâche, par exemple, s’il nous faut rapidement connaître le raccourci clavier permettant de généré un signe × pour poser une multiplication au lieu d’un quelconque x de substitution…

Il ne s’agit pas seulement d’une liste de correspondance entre un caractère et un raccourci clavier, mais d’une présentation permettant de faire le rapport entre les touches du clavier et certains caractères « spéciaux » : les uns étant absents du clavier alors que d’autres sont générés par des polices spéciales.

Afin d’éviter de traiter un document volumineux, difficilement exploitable, j’ai décomposé la table de caractères sur huit feuilles de calcul :

 Les quatre premières feuilles se sont qu’une simple reproduction des touches du clavier permettant de saisir des caractères, avec les trois positions possibles (défaut, majuscule, Alt Gr) ; ces touches étant représentées, rangée par rangée, en première ligne du tableau. Sur les lignes placées en dessous, on trouvera la correspondance entre chaque position des touches du clavier et le symbole généré par les « polices spéciales » (Webdings, Wingdins1, Wingdins2, Wingdins3).

 Sur les quatre dernières feuilles du document, sont proposés les raccourcis claviers permettant de générer certains caractères absents du clavier (en fait, ceux qui me semblent indispensables). Là aussi (bien que cela ne soit pas l’objectif principal de ces feuilles), vous trouverez, les correspondances entre ces caractères, absents du clavier (donc obtenus à l’aide des raccourcis), et les symboles générés par les polices spéciales.

La mise en situation de cet exercice a été réalisée sur OpenOffice Calc. Il est évidemment possible d’obtenir le même résultat à partir d’Excel. Certaines différences de traitement entre les deux tableurs m’obligent cependant, dans certains cas particuliers, à présenter des procédures distinctes sur deux supports parallèles. Les utilisateurs d’Excel devront donc parfois passer de l’un à l’autre des supports pour garder le fil des explications.

Préparer les cellules

C’est parti.

Cliquez sur la case d’intersection des en-têtes de colonnes et de lignes afin de sélectionner toutes les cellules de votre feuille de calcul.

Commencez par modifier la largeur des colonnes…

Sur Calc : 0,75

Sur Excel : 3,14 (27 pixels)

Passez en Arrial Narrow. Il s’agit d’une police étroitisée ; cela permet de gagner de la place.

Changez la taille : 12 points

Passez ensuite via le menu « Format / Cellule… »

Alignez « tout centré » ; en largeur ….

…comme en hauteur.

Par souci d’économie de place, nous allons, sur cette première rangée, ignorer la première touche du clavier, celle qui comporte le caractère deux en exposant 2. L’exposant est généralement traité en tant que mise en forme (ou fonction), sur les documents de bureautique. Par ailleurs, nous verrons qu’il est possible de l’insérer à partir du raccourci clavier, comme d’autres chiffres, d’ailleurs.

Placez-vous en B3 et tapez le caractère de la deuxième touche, l’esperluette (&) :

Validez la saisie.

Cliquez sur l’en tête de colonne D

Maintenez la touche CTRL enfoncée puis cliquez sur l’en-tête « G » puis « J »…

… et ainsi de suite – en conservant un intervalle de deux colonnes – jusqu’en AK

Retournez ensuite sur le menu « Format / Colonne / Largeur… »

Et indiquez :

 sur Calc : 0,28

 sur Excel : 0,83 (10 pixels)

Vous venez de définir les espaces placés entre les touches du clavier.

Car chaque touche sera représentée par un groupe de quatre cellules.

Par exemple, notre première touche correspond à B2 : C3.

Après avoir sélectionné ce groupe de cellules cliquez sur l’option de bordure « cadre ».

Voilà pour notre première touche (ci-dessous, en B2 : C3).

Je vous l’ai encadrée afin que nous nous comprenions bien sur ce qu’il faudra faire pour la suite.

Chaque touche est donc représentée par quatre cellules ; ce qui permet d’indiquer les trois positions possible :

 « par défaut » (en bas à gauche)

 « majuscule » (en haut à gauche)

 « Alt Gr » (en bas à droite)

La cellule en haut à droite sera donc inutilisée puisqu’il n’y a aucune correspondance à cette position sur les touches de notre clavier.

Vous pouvez ensuite ajuster la graisse du texte à votre goût.

Pour ma part, après avoir commencé à taper touche suivante du clavier (en E2), je me suis aperçu que mes yeux en demandaient plus.

La position « droite » sur la touche du clavier s’obtient à l’aide de la combinaison Alt Gr + la touche. Cas particulier pour ce caractère « tilde », comme il s’agit d’un accent, normalement associé à une lettre, il est nécessaire d’ajouter un espace – après le caractère - pour qu’il apparaisse seul (c’est également le cas pour les autres accents : aigu, grave, circonflexe et tréma).

Ici, en H3 - en particulier sur Calc - il va falloir procéder à une modification du paramétrage par défaut du programme.

Le caractère de cette touche - position droite - correspond aux guillemets. Or, c’est une particularité de la langue française, nos guillemets se présentent sous la forme de chevrons « (ouvrants) et  » (fermants).

De ce fait, les logiciels de bureautique en langue française – traitement de texte et tableur (pour Openoffice) – remplacent automatiquement le caractère générique " , autrement appelé, en France, guillemets à l’anglaise par d’authentiques paires de chevrons typiquement « gaulois ».

Par souci d’exactitude, nous souhaitons que la reproduction de notre clavier soit le plus conforme possible à l’original : il va donc falloir annuler le remplacement effectué par défaut par le tableur sur ces fameux guillemets.

Pour cela, passez par le menu « Outils / AutoCorrection… »

Cliquez ensuite sur l’onglet « Guillemets typographiques » et décochez l’option suivante :

Validez cette boîte de dialogue par « OK ».

De retour sur votre feuille de calcul, si vous appuyez sur la touche " c’est bien le caractère à l’anglaise qui devrait apparaître.

Caractère d’échappement

Sur Excel (ce qui suit ne s’appliquant pas à Calc), vous constaterez que si vous tapez l’apostrophe, en K3, ce dernier disparaîtra de la cellule dès la validation de la saisie.

Cela tient au fait que ce caractère «  » rempli une fonction suivante sur votre tableur : placé juste devant un « caractère réservé », c’est-à-dire l’un des signes tels que « = » ou « + », qui sont des opérateurs permettant d’effectuer des formules, il indique au tableur que le caractère suivant doit être considéré comme simple « chaîne de caractère » et non en tant qu’opérateur. Le signe apostrophe rempli le rôle de ce qu’on appelle, en programmation informatique, un caractère d’échappement.

Dans Excel, cette particularité attribuée à l’apostrophe, fait qu’il est lui-même un caractère réservé. Voilà pourquoi si on le tape simplement, Excel ne le reconnaîtra pas en tant que simple caractère et refusera de l’afficher dans la cellule.

Pour contourner ce problème, il suffit de taper deux fois l’apostrophe : la première servant de caractère d’échappement à la seconde.

Cette fois-ci, après validation de la saisie, vous constatez que le programme vous affiche une (seule) apostrophe dans la cellule (et deux dans la barre de formule) :

Un peu plus loin, en Q3, nous allons mettre en pratique à nouveau le caractère d’échappement. Cette fois-ci, la manipulation vaudra aussi bien pour Excel que pour Calc :

Il est préférable d’indiquer au tableur qu’en tapant « - » (moins) il ne s’agit pas d’un signe de soustraction utilisable pour une quelconque opération à effectuer, mais bien d’un caractère qui doit être considéré comme « chaîne de caractère » neutre et non en tant « qu’opérateur ».

Il faut savoir que par souci de compatibilité avec un autre tableur plus ancien (Lotus), les signes - (moins) ou + (plus) peuvent être interprétés par Excel ou Calc exactement comme s’il s’agissait d’un = (égal), opérateur introductif d’une formule.

Afin de parer à toute ambigüité, nous allons taper à nouveau apostrophe () juste devant le signe « - ».

Après validation, la cellule indique juste le signe « - » (moins), sans l’apostrophe.

En U3, vous devez encore insérer un accent (grave) seul. Recommencez tel que nous avions fait pour le tilde, en appuyant sur la barre d’espace pour faire apparaître l’accent.

Terminez la saisie de la première rangée de touche du clavier. Il vous faudra encore taper d’autres caractères d’échappement.

Après cela, vous pouvez appliquer les bordures et enregistrer votre document (même si rien ne vous empêche de le faire plus tôt).

Sélectionnez la colonne A, puis d’un clic droit de la souris demandez de modifier la largeur de colonne :

Sur Calc, indiquez 2,25. Si vous êtes sur Excel tapez 10,71.

Sélectionnez A2 : A3 et passez le texte en corps 10 :

Tapez « Arial Narrow », puis sélectionnez ensuite A2 : A3 afin de fusionnez les cellules.

Attention ce qui suit ne fonctionne que sur Calc. Si vous êtes sur Excel, consultez ce support spécifique

Sélectionnez A2 : AJ3, puis glissez-déposez en maintenant la touche CTRL ce groupe de cellules en A5.

Lâchez la souris, levez la main du clavier : vous venez de copier votre groupe de cellules.

Sélectionnez B5 : AJ6…

… et passez votre sélection en police « Webdings » :

A partir de ce moment là, vous commencez réellement à mettre en œuvre votre table de caractères pour les caractères spéciaux de type « Symbole »…

Il faut, bien entendu, modifier l’indication de la police. Placez-vous en A5 et tapez « Webdings ».

Recommencez la même opération pour obtenir les correspondances des touches du clavier pour les autres polices de caractères de type « Symboles » :

Sur mon système, j’en ai dénombré au moins trois autres, qui semblent être installées avec Windows :

 Wingdings

 Wingdings 2

 Wingdings 3

Si vous repérez que d’autre polices de type « Symboles » sont installées sur votre ordinateur, n’hésitez pas à renouveler la procédure.

N’oubliez pas, cependant, que si vous souhaitez communiquer votre fichier, ce dernier s’affichera avec des caractères erronés pour peu qu’il soit édité sur un ordinateur sur lequel ne sont pas installées les mêmes polices de caractères.

Une fois que vous avez terminé votre saisie pour la première rangée de touches du clavier, faîtes un clic du bouton droit de la souris sur l’onglet de la feuille active afin de la renommer…

… « Première rangée », par exemple.

Sélectionnez ensuite votre tableau, afin d’indiquez, comme d’habitude la zone d’impression…

… ainsi que les divers paramètres de mise en page afin d’arriver au résultat suivant sur votre aperçu avant d’impression (reportez-vous, au besoin, à ce support) :

Une fois que votre première feuille est en place, effectuez à nouveau un clic droit sur l’onglet, afin, cette fois-ci, de la copier

Renommez cette copie en tant que « Deuxième rangée »

Si vous êtes sur calc : sur cette deuxième feuille, sélectionnez B2 : AJ15, puis appuyez sur la touche « Suppr » du clavier :

Sur Calc, cette boîte de dialogue (ci-dessous) s’affiche alors à l’écran ; cela vous donne la possibilité de choisir le niveau de suppression effectué.

En appuyant sur la touche « Retour arrière », Calc efface tout : contenu et format sans aucun avertissement.

Dans notre cas, nous souhaitons conserver la mise en forme des cellules ; en particulier les polices spéciales.

Voilà pourquoi, il faut décocher les options « Tout supprimer » et « Formats ».

Sur Excel : pour obtenir le même résultat, nous avons vu (sur l’autre support) qu’il faut passer par le menu « Édition / Effacer / Contenu » ; ce qui permet de conserver les options de mise en forme.

Commencez ensuite à saisir votre deuxième rangée de touches du clavier.

Sur Calc, bien que vous ayez saisi le caractère « a » en minuscule…

… vous constaterez que le tableur passe la première lettre de votre saisie d’office en majuscule, dès la validation.

Ce n’est pas qu’une simple question de présentation, surtout pour notre exercice, car « A » est un caractère différent de « a ».

Pour remédier à ce problème, sélectionnez B3 : AJ3 puis passez par le menu « Format / Modifier la casse / Minuscule »

On peut y aller :

Ce qui devrait vous permettre d’arriver assez rapidement au résultat suivant :

Collage spécial

Après avoir sélectionné B2 : AJ3, cliquez sur le bouton « Copier ».

Sélectionnez ensuite B5 : AJ6. Vous constatez que la police « Webdings » est toujours paramétrée pour ce groupe de cellules ; cela tient au fait que, bien qu’ayant supprimé le contenu, nous avons conservé les options de mise en forme.

Passez par le menu « Edition / Collage spécial… » (vous pouvez retenir que sur Calc, il existe un raccourci clavier correspondant à cette commande : MAJ+CTRL + V)

Cela fait apparaître une boîte de dialogue qui, là encore, permet de préciser ce qui doit être collé.

Il est nécessaire que soit décochée l’option « Format », ceci afin de conserver la police paramétrée sur la « cellule cible », en l’occurrence, les polices spéciales.

Veillez également à ce que soit cochée l’option « ignorer les cellules vides » :

Après avoir cliqué sur « OK », vous devriez normalement obtenir ce résultat : on applique la mise en forme des « cellules cibles » au contenu des « cellules sources » ; c’est exactement l’objet de notre exercice.

Il ne reste, pour cette deuxième rangée du clavier, qu’à renouveler l’opération du collage spécial pour les autres polices :

Puis, ensuite, les autres rangées de touches du clavier.

Pour cela faîtes une copie de votre feuille « Deuxième rangée » pour la troisième rangée, sur une autre feuille, puis renouvelez tout ce qui a été présenté plus haut (suppression sélective du contenu, saisie des caractères et collage spécial) :

Et même tarif pour la quatrième rangée de touche du clavier :

Voilà pour la correspondance entre les touches du clavier et les symboles disponibles sur trois polices spéciales.

Reste maintenant, l’autre catégorie de caractères spéciaux : ceux qui sont absents du clavier.

Les caractères absents du clavier

Faîtes un clic droit de la souris sur le dernier onglet de votre document et demandez d’insérer une nouvelle feuille.

Et pourquoi ne pas continuer à copier la précédente feuille tel que nous l’avons fait jusqu’à présent ?

Tout simplement parce que, sur les quatre dernières feuilles du document, il ne s’agit pas d’avoir une représentation par « touche de clavier », mobilisant quatre cellules par touche (dont une systématiquement vide), ce qui oblige, pour des questions de présentation, à fusionner les cellules de la colonne de droite.

Non : ici il faut juste indiquer une correspondance entre raccourci clavier et caractère obtenu, ce qui est beaucoup plus simple, du point de vue de l’organisation du tableau.

Voilà pourquoi il semble préférable de refaire le modèle et d’éviter d’utiliser des cellules fusionnées, surtout si ces dernières n’ont aucune utilité.

Notre modèle, pour ces feuilles « raccourcis des caractères absents du clavier » ressemble à ceci :

Par souci de cohérence, il est toutefois préférable que notre document se présente à peu près de façon identique sur toutes les feuilles.

Pour cela, reportez-vous aux précédentes feuilles afin de connaître largeur de colonne et hauteur de ligne : cliquez sur les en-têtes et passez par le menu « Format / Colonne… » et « Format / ligne… », puis, multipliez à chaque fois par deux la valeur indiquée, ce qui vous donnera la dimension des cellules « contenu » (raccourcis et caractères) du présent modèle. La valeur des colonnes « intermédiaires », entre chaque raccourci, est identique à celle qui sépare les touches du clavier sur les quatre premières feuilles de calcul.

Votre document est délimité selon les coordonnées suivantes : colonne X, ligne12. Définissez la zone d’impression ainsi que les options de mis en page.

Placez-vous en A2 afin de saisir « Raccourcis », définissez les options de mise en forme (police, alignement) et appliquez les bordures sur la première ligne :

En B2, tapez votre premier raccourci ; par exemple, ALT + 0169.

Sans quitter votre document tableur, ouvrez la table de caractères de Windows et repérez les caractères que vous souhaitez faire apparaître sur votre feuille de calcul. Regardez à chaque fois le raccourci proposé par Windows.

Pour ma part, j’ai préféré les prendre dans l’ordre. Si vous voyez certains caractères que j’aurais omis et qu’il vous semble nécessaire d’intégrer : n’hésitez pas.

En fait, la plupart des caractères de la table ne sont associés à aucun raccourci du type « Alt + 0000 ». Windows a juste indiqué les raccourcis des caractères spéciaux le plus couramment utilisés dans la langue du système (en l’occurrence, le français, pour nous). Il est possible que cela ne vous suffise pas.

Rappelons, alors, que la table de caractère indique systématiquement, en bas à gauche, le code « Unicode » (en hexadécimal) : par exemple, ci-dessus, on voit que U+00A9 correspond au codage Unicode du caractère ©.

Dans ce cas, sachez qu’il existe différentes méthode permettant de traduire un code hexadécimal en décimal (00A9 -> 0169), mais plutôt que de vous embarquer dans une explication supplémentaire, je vous invite à visiter, par exemple, ce site. Tapez alors votre code hexadécimal dans le champ, cliquez sur le bouton « traduire de l’hexadécimal en décimal », notez le résultat (trois chiffres). Ajoutez à ce chiffre un zéro en préfixe et, en le combinant avec la touche ALT, vous obtenez votre raccourci Windows.

Voici, de quoi est constituée ma sélection de raccourcis – première page :

Après avoir terminé cette saisie, cliquez en A4, tapez « Arial » puis sélectionnez B4 : X4. Modifiez, éventuellement la taille et la graisse du caractère, en fonction de la place disponible.

Et contentez vous de taper les codes indiqués sur la ligne supérieure.

Indiquez ensuite en colonne A, le nom des autres polices, celles qui génèrent les symboles et motifs.

Placez-vous en B6 puis tapez « = » et cliquez sur B4.

Après validation de la saisie, étirez jusqu’en colonne X.

Vous venez donc d’indiquer que la ligne 6 est une réplique du contenu de la 4.

Conservez votre sélection afin de procédez à la modification la plus importante : changement de la police en Webdings (pour rester cohérent avec ce que nous avons fait jusqu’à présent). Modifiez la taille du caractère.

Ajustez l’alignement (dans les deux sens) :

Vérifiez que tout s’affiche correctement.

Appliquez ensuite une bordure en B6.

Puis double-cliquez sur l’outil pinceau, afin d’appliquer la mise en forme sur les autres cellules (Calc, contrairement à Excel, refuse d’appliquer des bordures sur des sélections multiples).

Sélectionnez B8 : X8 et modifiez les options de mise en forme, notamment la police, en Wingdings.

Recommencez la procédure pour B10 : X10, ainsi que pour B12 : X12.

La suite devrait désormais vous embler familière ; je vous indique juste comment dupliquer le contenu de B6 : X6 pour l’appliquer dans la mise en forme de B8 : X8 :

 Sélectionnez B6 : X 6 (la ligne comportant les caractères en Arial) et copiez.

 Sélectionnez B8 : X8 (la ligne qui doit recevoir les caractères en Webdings) et passez par « Collage spécial ».

 Important : sur cette boîte de dialogue, cochez juste l’option « Formules »

Renouvelez l’opération pour B12 : X12. Vous constatez que la formule a été transposée d’une ligne sur l’autre ; c’est que nous étions en adressage relatif (paramétrage par défaut).

Une fois que vous avez fini cette feuille, vous pouvez, à nouveau reprendre ce modèle pour créer vos feuilles suivantes :

Vous n’aurez, à chaque fois, qu’à remplacer le contenu des deux premières lignes (code du raccourci et saisie du code en Arial)

Je rappelle que, pour ma part, j’en ai sorti 4.

Voici l’aperçu de chacune des trois suivantes :

Rien ne vous oblige à en faire tant ou si peu…

 

Portfolio

Vos commentaires

  • Le 10 août 2011 à 16:30, par Romain Rivière En réponse à : Table de caractères spéciaux

    « 
    le clavier AZERTY est une adaptation de son homologue anglais - le QWERTY - et comme il n’y a pas assez de place pour y loger tous les caractères de la langue française, il a bien fallu faire un tri. Par définition, le fait même de trier comporte toujours un je ne sais quoi d’arbitraire…
     »

    Je pense que vous ne connaissez pas d’alternative à l’AZERTY car si vous connaissiez le bépo (http://bepo.fr), vous seriez au courant de l’accès très simple à tous les caractères de la langue française et même plus (ÉȌƩ®« »-–—−¬¼½¾…)

    Bonne journée

    Répondre à ce message

  • Le 13 octobre 2012 à 20:45, par Guillaume En réponse à : Liste de caractères spéciaux

    Je suis tombé par hasard sur une liste de raccourcis clavier pour les caractères spéciaux assez exhaustive. Si ça peut aidé...

    Répondre à ce message

  • Le 3 octobre 2014 à 12:38, par JFP En réponse à : Table de caractères spéciaux

    Merci.
    J’ai survolé cet article indispensable.
    Je n’ai pas vu de référence à Denis Liégeois :
    http://users.numericable.be/denis.liegeois/kbdfrac.htm
    qui propose un clavier enrichi assez commode d’utilisation pour la frappe courante.
    Vous devriez peut-être y jeter un coup d’œil ?
    Cordialement.
    JFP

    Répondre à ce message

    • Le 13 octobre 2014 à 09:16, par François En réponse à : Table de caractères spéciaux

      Je ne connaissais pas. Oui pourquoi pas... néanmoins, j’essaie toujours d’éviter des recommandations qui ont pour effet d’installer des pilotes ou des patchs, là où le système lui-même devrait proposer les fonctionnalités adéquates. Par exemple, sur Linux la gestion des caractères accentués est mille fois plus simple : il suffit de laisser les capitales bloquées.

      Répondre à ce message

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